Haut la tête, oh.
Garden Sprv ( Florian Toure )
J'avançais, dans ce lieu sordide, tête baissée. Au loin des cohortes efféminées forcément ennemies, se dirigeaient vers moi avec une certaine appétence.
Sur un moment d'errance, la survie me parut être plutôt une bonne option.
Les cohortes avançaient, tandis que moi et ma bonne affaire cherchaient une réponse à ce problème.
D'un côté la peur, d'un´autre côté l'envie.
Et ils continuaient d'avancer, moi statique médusé comme étant avalé par Aphrodite.
De ma peur, viens la folie, et je me mis à courir, de plus en vite mais de moins en moins loin, car par le courage, les diablesses se sont souvenue de leurs creux.
Alors je m'arrête, car une idée brille au dessus de ma tête.
Je me mis à fixer le ciel, puis les belles qui me suivaient. Et je me mis de nouveau à courir mais vers les cohortes cette fois là. Et elles aussi se mettent à courir. En courant je fis un sourire à l'une d'entre elle, la plus belle, la souriante guerrière en première ligne. Par chance, du moins pour moi, elle me répondît avec une dentition parfaite. Alors par vice ou bien par courage, je me mis à sourire encore mais cette fois là, vers sa sœur d'arme, à sa gauche, une diablesse au visage du diable.
Diaboliquement,elle me répondit d'un jolie sourire, ce qui fut perturbant, venant de cette créature.
La peur me possédait tellement que je fis appel à elle, et à celle du diable, et ces sœurs d'armes n'étaient plus dans mon sourire, mais ce n'est pas au faible que je suis, qu'elles en voulaient, mais au traître de leur amour éphémère. Ma belle guerrière de première ligne, n'a pas échappé au désastre de l'amour. Et d'un coup tranchant, le théâtre se transformât en flaque de sang, un couché de soleil morbide.
Je peux reprendre mon souffle, j'ouvre les yeux, le gauche vois la lumière, la vérité affreuse du rêve que je venais de faire. Et le droit regarde la mort dans les yeux, faces à lui, une cohorte efféminé, est entrain de me couper la tête. Ma tête baissée, roule sur le sol, et la belle guerrière accompagnée de la tête du diable, abaissent le rideau.