HEADLONG RUSH

lollapalooza

10 jours passés à se cuiter m’auront été peu utiles finalement. Après m’être autant investi dans l’ivresse et l’oubli, le retour au monde tangible n’est pas dur … Il est exécrable. Pas vraiment envie de rester sobre, bien trop conscient de ce qui me cerne depuis quelques temps. Aucune idée oisive, ni procrastination ne me vient à l’esprit, histoire d’égailler la journée mal commencée. Resté cloîtré chez moi m’a tout de même donner envie d’affronter l’extérieur, me ranimer progressivement.

S’isoler autant n’est plus aussi efficace qu’auparavant, c’est certain. Je n’ai vu aucune amélioration de la catharsis passée, si ce n’est m’être débarrassé d’un poids nommé Giovanna. Le week-end dernier fût l’aboutissement d’une abréaction maladroite mais nécessaire. Délesté de toute culpabilité, de tout ressentiment. Enfin …

Protocole :

·      Mise au point douloureuse et burlesque (davantage pour elle que pour moi …)

·      4 packs de bière grand format à 1er prix + vins et autres spiritueux

·      1 semaine de salaire investie dans des « palliatifs » illégaux

·      Squat de quelques amis dans mon Sarajevo

·      Rédaction et retranscription de quelques écrits …    

·      Lecture, avec ravissement, des différents commentaires et critiques publiés par vos soins

Me voilà donc reparti dans un semblant de routine dont les péripéties m’échapperont sûrement. Malgré cela, je ne vois toujours pas comment retrouver une certaine santé mentale, à moins de m’abandonner de nouveau dans ce qui me fait horreur : autrui. Toute généralisation est arbitraire, injustifiable, je le sais bien … Mais l’absence de rencontres exaltantes amène son lot d’abattement, de dégoût. Une indescriptible envie d’irrationalité m’envahit sans cesse, m’amenant à espérer un quelconque cataclysme pour combler ce manque.

Un problème se pose pourtant : combien de temps vais-je encore résister ?

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