Hiroka

marla

Arrête direct si ça te soûle et bois un thé, c'est ma vie et mes problèmes après tout qui ça peut intéresser? (Oh et oui c'est la même fille qui sur la photo du texte Momokazu, elle est belle hein?)

Si j'avais bien un problème, un truc qui me pourrissait, c'était aussi ce qui me rendait le plus heureuse quand personne n'était au courant.

Ils n'étaient pas au courant parce que je me taisais sur cette chose sans laquelle je serais surement partie. 

Il y avait les geishas. Non pas des putes, la prostitution est I-N-T-E-R-D-I-T-E au Japon, des artistes de trop fabuleuses artistes. J'ai étais charmée et je n'en ressort pas depuis un an.

J'ai rencontrée Suzuyû, elle... Elle est adorable, je n'ai pas d'autres mots. Si cette passion survit c'est parce que Suzuyû. Si j'arrive a ne pas partir c'est parce que Suzuyû. Si j'arrive a ne pas m'effondrer en larmes dès que ce préjugé Geisha=Pute resort des placards c'est parce que Suzuyû.

Avec le lycée j'ai cru que ça irait pour le mieux. Il y a des filles comme moi, avec des passions peu communes et qui me comprenne. Tout allez bien dans le plus parfait des mondes. Jusqu'à hier et ce midi.

Oh je l'aime toujours, lui. Sauf que je veux pleurer et arrêter tout dès qu'il me dit "Ce ne sont que des putes", "Dès que j'entends geishas j'entends putes"... IL ME BLESSE! J'ai mal maintenant et je regrette de m'être ouverte.

Hier c'était Setsubun (le nouvel an de l'année lunaire) et je n'ai jamais autant pleurer un nouvel an.

J'ai mal d'être incomprise pour cette passion, secrète, qui n'ai pas aux normes.

J'AI MAL! VOUS ME FAITES MAL!

Putain...

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