HISTOIRE DE COUPLE

k-ramel

J’avais proposé et Olivier avait accepté… Nous sommes partis peu surs de nous après quelques recherches sur le net, des papillons dans le ventre et des fantasmes plein la tête.

De petits coups d'œil discrets aux voitures stationnées devant l'établissement espérant obtenir la certitude de ne connaitre personne une fois à l’intérieur.

A l’entrée, un sas serti de néons roses où trône un panneau « Ce qui se passe au Saloon reste au Saloon, armure de latex de rigueur » et une corbeille débordante de préservatifs et lubrifiants en tous genres.

Dans un vestiaire aux lumières tamisées nous troquons timidement nos vêtements pour une douche chaude.

Un inconnu pose sur moi un regard insistant alors que je savonne langoureusement mon corps ambré contre celui d’Olivier. Encouragée par le regard plein de défi de ce dernier, je détache la serviette de bain qui ceint la taille de cet homme pour découvrir son sexe déjà turgescent.

Je palpe ses bourses lourdes alors qu’il lèche mon coup et la naissance de mes seins ruisselants d’eau.

J’enlace cet homme dont je découvre le corps du bout des doigts avec un sentiment de volupté incroyablement douce… sans doute la saveur nouvelle d’un interdit levé par l’assentiment de mon Amour. Ses sensations nouvelles me renversent et mes jambes ne me portent plus.

A quatre pattes sur le carrelage des douches, Olivier a évincé l’assaillant qui regarde à son tour en astiquant son membre dressé, il est attentif et apprend les clefs de mon plaisir naissant sous les mains expertes de mon époux. Il caresse mon clitoris de petits coups de langue puis tout en mangeant goulûment mon sexe y enfonce ses doigts tour à tour pour les lécher encore dégoulinants. Une chaleur me déchire le ventre et j’ondule la croupe de plaisir en gémissant.

Mes deux hommes sont bientôt à genoux à mes côtés, baladant leurs mains chaudes sur mes seins durcit par l’excitation et sur mes fesses rondes. Je contemple les deux verges en érection qui s’offrent à moi et lorsqu’elle se présentent à ma bouche, c’est sans hésitation que je les suce et les branle avec vigueur.

Nos trois corps luisants de vapeur d’eau glissent les uns contre les autres et dans un geste vif l’inconnu enserre mes hanches de ses larges mains et enfonce son membre entre mes cuisses, je sens son gland gonflé passer la porte de mon interdit. Dans un va-et-vient délicieux je continue à engloutir la queue de mon homme qui observe avec étonnement et un plaisir évident…. Je pétris son sexe avec ma langue et love son gland dans ma bouche.

L’inconnu fait claquer ses couilles contre la naissance de mes fesses. Ses coups de reins me donne envie de lui mordre les lèvres et de caresser sa langue avec la mienne. Cambrant mon corps pour ne pas le privé de mon sexe, je saisi sa nuque et l’embrasse à pleine bouche. Je goute cet homme dont j’ignore le nom.

En un instant, Olivier se dresse devant moi et me ramène aux vestiaires. Il me temps une serviette sans un mot.

Je viens de transgresser notre seule règle : « Baiser mais sans un baiser ».

Me confondre en excuses ne servirait à rien alors j’enfile la tenue qu’il avait choisi pour cette sortie coquine et tout en le regardant fixement je caresse son ventre encore chaud de fureur en ondulant contre lui.

Je lui offre mes fesses en les frottant contre son sexe qui perd soudain toute mélancolie.

Me plaquant contre les casiers froids, il mord ma nuque et mes seins puis fourre trois doigts dans ma chatte que son étreinte avait rendue obéissante. Il est brutal et j’aime sentir sa force lorsqu’il me punit. J’ai été vilaine et ma vulve gonflée de désir est prête à recevoir sa punition, elle lui appartient. Sa trique s‘enfonce en moi comme un glaive, je crie presque tant sa queue me défonce et me fait mouiller. Je sens son souffle contre mon épaule et je lui susurre les mots qu’il aime tant et qui m‘excite tellement….

"Prends-moi…..Enfonces-moi bien ta queue, tu l’aimes ma chatte hein ?!"

 

"Oh c’est bon…. Vas-y…"

 

L’élastique tendu de mon string écartèle ma fente offerte, c’est tellement bon de sentir sa queue en feu me labourer si profondément.

Le plaisir m’arque le corps et au moment où mon sexe exulte je sens son membre se durcir encore et son sperme chaud s’écouler par saccades dans mon ventre avant de s’écouler le long de mes cuisses.

Y passant la main entre nos corps moites, je goute sur mes doigts le musc poivré de nos jouissances mêlées.

Il m’embrasse dans une étreinte puissante et l’incandescence de nos deux corps vibrants à l’unisson enflamme la pièce sombre…

Je suis pardonnée.

Un passage à la douche - bref cette fois - la tenue appropriée et nous sommes fin prêts pour entrer dans la salle des-plaisirs-à-plusieurs, pays du cuir et des perversions, sans interdit… ou presque.

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