Hmmm

pelerin

Le reflet de la lune dessinent tes seins
Où se posent mes mains en vibrant sous leur grain
Sur ce lit révèlant de torrides butins
Leur chaleur se dévoue à me rendre plus loin

Pressés contre ma peau, ils s'écrasent en force
Je les sens, je les goûte, ils enflamment mon torse
Dans ma bouche se gonflent, en demandent encore
Que nos corps, bord à bord s'illuminent alors

A tes lèvres humides auxquelles je m'épanche
Aspirant l'or, le miel et l'amour que je t'offre
Elles supplient le désir et lentement je flanche
Dans un cri de plaisir aux reflets de ma strophe

Je regarde tes yeux qui ne cessent de dire
Que le temps d'une nuit j'assouvis ton désir
Celui qui se déchaîne en frissons délicieux
Qui emportent nos rêves aux jardins merveilleux

Je pénètre en tes cieux, mystérieuse antre ouverte
Dans ce pays sans fin d'où je crie mes vertiges
Qui me poussent aux soupirs, à ces nuits que j'érige
Au grand nom de l'amour qui peut causer ma perte

Je me dis que la vie, aussi dure qu'on sait
Ne prendra jamais ça, ce plaisir éphémère
Même mort, enterré, enfermé dans ma sphère
Je t'aimerai sans fin, au-delà des années...

Pelerin.



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