Humecter

Monia Bousselmi

Si de ta douce voix tu humectais ma vie
Je serais bien là à expirer l'ennui
Jeune ô toi si jeune sois- tu
Tes monts en déraison

 Souffle l'envie  sauvage  la belle pâmoison  
Ta chair de mots en pendaison dans le noir surgit 
Comme un roseau charmeur planté dans un Eden 

Ton âme ce radeau flatteur embrasse  pudeur sereine 
Jeune O toi aussi jeune te reste-t-il un soupir
Pour dompter ma rivière en délire
Que ton flot  flotte sur mes rivages  sataniques 
Que ta voix se roule au sein de mes répliques


Aussi jeune que l'aurore
Eclore sur mon nombril fébrile...

Ma poésie est ce  mont érectile

Mon sommeil d’enfant las de ses  horreurs. 

Monia

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