Hurles-moi

fanche

la souffrance se répercute souvent tel un écho!

Les lettres frappent et dansent,
tapage nocturne cognitif
qui empêche de dormir.
A quelques pas de la transe,
les mots se forment, défie natif.
des sons à venir.

Hurles par le stylo.
Vomis sur la feuille.
crie, décrie et mal écrie,
les insultes de l'écrin au fuseau.
Eloges funèbres acceptées par le deuil,
des bouts de peau, de sang, de vie.

Cela me touchera, peut être blessant.
Du lacrymal en guise de rimmel,
bête à terre mais non tuée.
Je ramperai agonisant,
mains tendues, infidèles,
sans doute désorienté.

Et la souffrance lancinante,
masqué par la stabilité chimique,
qui rend asservie.
Les blouses blanches arrogantes,
qui croiront a nos mimiques.
jugeront nos états en gribouillis.

Dans cette mise en scène,
pantomime de nos pauvres vies,
naitra sur les écrans blêmes,
sans plus de haine,
l'extase de ces usufruits,
nos plus beau poème.

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