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Hymen
uriko
Ame misérable d’une existence sans joie
Silence éthéré d’un corps inhumain.
Cri immobile d’une gorge sans fond
Abîme d’un être effacé et translucide.
Mes gestes désarticules signalent la fin,
Fin d’une ère regrettée mais non regrettable.
L’horloge sonne ses derniers accords lugubres,
La lune frappe de ses pâles rayons ta peau blafarde
Crime passionnel accompli d’une main tremblante.
Les yeux clos suivent chacun des mouvements,
Voluptueusement, le désir d’une autre entité emplit
Le vide. Et crève doucement l’hymen de la Mort.