Hymne à une Fée SM

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                     Hymne à une Fée SM

Si vous étiez mon hymne, si vous étiez ma joie,

Ma fée Carabosse, ou ma fée je ne sais quoi,

J’irais au gré du vent survoler la mappe monde,

J’irais au vent salé dans cette jungle immonde.

 

Si vous étiez ma torche, ma lumière éclatante,

Je vous protègerais des hautes intempéries,

Des délires de la terre, de ce qui s’apparente,

Aux tempêtes effroyables, aux ouragans maudits.

 

Si vous étiez ma lame, ma pécheresse guerrière,

J’irais si promptement protéger vos arrières,

Qu’en deux coups de cuillère j’aurais fait de l’ennemi,

Un résidu putride, un pantin désuni.

 

Si vous étiez ma source, la fée qui me protège,

Je ne saurais jamais par quel heureux manège,

J’ai connu de vos yeux, la femme qui m’a conquis,

Et de votre baguette, celle qui m’a pourri.

 

Mais vous êtes trop bonne, ô fée, à déguster,

Que je brûle d’envie de vous entrelacer,

De vous coller au mûr avec chaînes et clous,

Tout en vous pénétrant l’arrière train jusqu’au bout.

 

Quand j’aurais fait de vous, une sorcière soumise,

Que j’aurais attaché le corps de ma promise,

Je rejoindrai Masoch et le Marquis de Sade,

Dans d’autres luxuriantes et sombres escapades.  

                          

                                  Eric BODART, le 15 janvier 2005

                                          (Extrait de "PEAU AIME OF LOVE", copyright SACD 2012)

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