I
Amarille
- I -
Ô Toi, Beauté, mon hérésie folâtre à la gemme
Qui m'inonde de tes profonds heurts en tes poèmes,
Ode à ma vie sous les jets de tes puissants blasphèmes
Démon se délecte de perles nimbant le diadème.
Je batifole en tête, fantaisie des demains
Et m'envole avec ma lyre portée par tes poings
Et suspends les mânes qui opèrent au chœur tambourin
Et caresse maligne l'enchantement du Divin.
Sans crier garde s'incline ma peau sur des pierres
Et rend ce parfait instrument à qui saura quoi faire
Une Symphonie de vents dans les hauts bois peut-être
Et si encore l'écrin ouvert chanta l'âme entière.
Sous les parapluies, une parabole :
« Qu'on a ri jaune de sa connerie geôle !
Demander pour épitaphe, gravée pour ultime baffe :
A Toi, Ad Vitam Aeternam, Mon Eunuque Putain d'Âme ! »