I - Eté

fuko-san

I - Eté


31 juin. Sur la place du village, baignée au soleil du matin, il n’y a pas un chat. Les battants de l’église romane sont fermés. L’horloge est arrêtée. Le téléphone de la cabine publique résonne aigrement, inutilement. L’animation s’est déplacée de l’autre côté de la rue. Dans l’ancienne école, transformée en mairie, on attend les mariés. Pas d’invités, pas de famille. Deux témoins et des curieux, ceux du village. Les mariages sont rares, les commérages peu avares. Chacun y va de son opinion. Ce n’était pas la meilleure idée de l’année. Madame le Maire s’impatiente. La mariée s’est perdue, le marié a disparu.

  • Sinistre affaire, abattu en plein vol, comme un tir aux pigeons, par un vulgaire qui passait par là et qui n'a pas compris qu'on pouvait jouer sa vie aussi à coups de pourquoi !
    Abus de position dominante, de pensée formatée. C'est bien triste en vérité.

    · Il y a plus de 11 ans ·
    Sampan 92

    fuko-san

  • Sinistre, dis-moi pourquoi sinistre ? Tu es triste ou tu es de gauche ;-)

    · Il y a plus de 11 ans ·
    Sampan 92

    fuko-san

  • D'un son aigre ... un peu strident, désagréable ! - "La girouette grince aigrement au vent " (Anatole France) -
    Mais oui, il fut une époque où il existait des cabines téléphoniques, avec des téléphones dedans, qui fonctionnaient une fois sur deux et qu'on pouvait même appeler ! C'était hier ;-) Bien avant l'invention de l'IPhone et des autres mobiles, qu'ils soient smart ou pas ...

    · Il y a plus de 11 ans ·
    Sampan 92

    fuko-san

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