I II III IV V VI VII VII

Sandra Laguilliez

I

Un homme avance dans un couloir. On est en France en 1204. Cet homme est un chevalier. Il a trente quatre ans, il est blond, porte la barbe. Il est vêtu de sa tenue de combat. Il a un peu de mal à avancer à cause des vingt cinq kilos qu’il a sur le dos, mais il reste droit et à une allure lente mais régulière. Il revient d’un champ de bataille. Il s’appelle Philipe. C’est un chevalier courageux et héroïque. Il aurait aimé devenir templier mais il est resté simple chevalier pour son ami, le Seigneur Henri, avec lequel il a fait ses classes.

Il est encore très tôt et il n’y a personne dans les couloirs. Mais Philipe sait où trouver celui qu’il cherche. Alors il continu d’avancer, tout en regardant la porte du fond du couloir, une lourde porte à double battants.

Il a traversé tout le couloir et s’apprête à ouvrir la lourde porte. Il tourne la poignée et pousse la porte.

II

Philipe entre, il fait noir dans la salle. C’est la salle du trône. Il n’y a qu’un flambeau d’allumer, dans le fond de la salle. Il y a un homme assis sur le trône. C’est le seigneur Henri. C’est un homme de taille moyenne, de corpulence moyenne, brun avec un nez aquilin et des yeux verts. Philipe avance vers lui. Mais plus le chevalier avance plus on a l’impression que le seigneur est mort. Il ne bouge pas, à la tête posée sur sa poitrine, il est pâle. Le chevalier fait pourtant du bruit en marchant à cause de sa lourde armure, mais le seigneur ne bouge pas.

Le chevalier s’arrête à quelques pas du trône. Il se racle la gorge. Rien. Il se racle la gorge encore. Il a l’air un peu contrarier, et un peu inquiet aussi.  Le chevalier soupire et lance un regard noir au seigneur.

            « - Henri ! Hurle-t-il, d’une voix caverneuse.

Henri se réveille en sursaut. Il cri de stupeur, cherche des yeux une menace. Il voit Philipe, et en est encore plus contrarier que celui-ci fronce les sourcils, et semble prendre un malin plaisir à lui avoir fait peur.

- Oh ! Putain c’est toi ! T’es malade ! 

- Pardon. Répond Philipe poliment, bien qu’il ne le pense pas. J’ai des nouvelles. »

Henri essaye de se trouver un coin confortable sur son trône. Il n’écoute pas Philipe car il croit savoir ce que l’autre va lui dire et il n’a pas envie d’entendre ça. Il plie les jambes et les ramènent sur son trône, comme un enfant et il pose la tête sur le côté et ferme les yeux.

            « - Tu m’écoutes ? Demande le chevalier.

- Non.

- Henri !

- Si c’est pour entendre qu’on a encore perdu, autant attendre quelques heures.

- On a gagné. Riposte Philipe, un peu abrupt.

Henri se redresse, stupéfait, les yeux écarquillaient, il s’est rassis d’un coup, les mains sur les genoux le cou en avant. Il secoue la tête, comme s’il n’en croyait pas ses oreilles. Philipe sourit, de satisfaction.

- Oui, je sais, ça fait un choc. Mais les autres n’ont pas reçu les renforts qu’ils escomptaient, alors ils se sont rendus, il y a deux heures.

- Ça alors… Faut fêtez ça ! S’écrie Henri, ravi.

- Il faut peut être mieux éviter l’alcool.

Henri se lève et avance. Passe prés du chevalier et le toise.

- Oh ! Pour une fois que l’on gagne. Si on ne peut pas faire la fête lorsque l’on gagne on va pas la faire lorsque l’on perd.

- Oui, mais les soldats sont de vrais alcooliques… Ils boivent pour oublier les défaites. Alors faut peut être pas les faire boire lorsqu’ils gagnent. Ils vont plus rien comprendre.

Henri qui a continué d’avancer jusqu’à la porte se retourne vers Philipe qui n’a pas bougé.

- Merde ! »

Mais il sait que son ami à raison. Les soldats sont tous des alcooliques et les autres chevaliers aussi. Il sait aussi qu’ils sont tous plus ou moins idiots et que pour eux gagner ou perdre ne fait guère de différence.

III

Henri est sur son trône. Il fait jour, il y a cinq chevaliers, en plus de lui. Il y a Philipe. Un grand brun à l’allure sanguinaire, Galvain. Un autre petit et chauve, le chevalier Sila Un autre un peu idiot avec des cheveux roux, Pirpin. Et le dernier avec de longs cheveux et une moustache châtains, Moalan.

Il y a dans l’expression de Moalan, de Sila et de Pirpin un peu de stupidité et de béatitude. Ils ont tous l’air un peu idiot.

Ils ne sont plus en armure mais portent la cotte de maille et le surcot, ainsi que l’épée.

            «- Je tenais à vous féliciter. Commence Henri, d’une voix majestueuse.

- C’est qui Félicité ? Demande Pirpin, le plus idiot des cinq. 

Henri pose le coude sur le bras du trône et pose la tête sur sa main, puis soupire de découragement. Il sait que cela risque d’être long avant que tous comprenne de quoi il parle. Il commence à avoir l’habitude.

- Il voulait dire qu’on a gagné la guerre. Explique le chauve.

- Ah ! D’accord ! Mais qu’est ce qu’on a gagné ? Demande Pirpin.

- Le droit de rejouer. Rétorque Moallan.

Galvain le terrible se moque des autres chevaliers. L’une de ses mains tiens la garde de son épée, pendant qu’il a l’autre main posée sur la première. Il a un rire sonore et grave. Philipe lui a les bras croisés sur la poitrine et hoche la tête d’un air désespéré.

- Mais non pas de rejouer, crétin ! S’emporte Philipe.

- Non, parce que moi j’y serais pas retourné. Dit Pirpin.

- Retourner où ? Questionne Sila.

- Et qu’est ce qu’on a gagné alors ? Interroge Moalan.

- A la guerre. Répond Philipe avec impatience.

- Quoi encore ? S’écrit Moallan.

- Je croyais qu’on avait gagné la guerre. Riposte Sila.

- Ben oui moi aussi. Assura Pirpin. »

Philipe finit par regarder ailleurs. Henri ne dit rien. Il reste silencieux à écouter les autres, la tête posée sur sa paume, blasé.

            « - Non, mais ils font une sacrée bande de cons, tous les trois. Se moque Galvain. On pourrait croire qu’ils le font exprès mais même pas.

- Je vous en pris, Galvain. S’oppose Philipe. Ils sont quand même chevaliers.

- Oui, ben, oui, quand même. S’extasie Pirpin.

- Ouais, on est des vrais chevaliers, sans peurs.

Galvain se marre.

- Laissez-moi rire.

Il se tourne vers les autres. Alors qu’au départ, ils faisaient face au seigneur, maintenant ils sont en arc de cercle. Philipe est un peu en retrait, comme pour montrer sa supériorité. Le seigneur les regarde les yeux mornes.

- Ben oui, c’est ça ! Riez ! Mais on s’en fou. Riposte Sila.

- Tout le monde ne tue pas les brebis ! Dit Moallan.

- Les brebis ? S’étonna Philipe.

- Et vous soutenez ces cons ! S’exclame le terrible.

- Non, je défends les plus faibles comme il est de mon devoir ! S’enorgueillit Philipe. »

Henri en a marre, alors il se lève et s’en va, sous les regards ébahis des autres, mais ils n’essaient pas de le retenir. C’est habituel. Ils savent qu’il en a marre et qu’il peut se fâcher de temps à autres.

IV

Henri traverse le couloir. Il paraît épuiser, mentalement. Il ne supporte plus les idiots qui l’entourent. Il décide d’aller dehors. Alors il va dans les cuisines pour passer incognito. Il ne parle à personne et les gens s’écartent sur son passage. Il marche tel un zombi, jusqu’au pont-levis.

En dehors de la grande route, il n’y a que de l’herbe avec un peu plus loin une forêt. Le seigneur avance dans les herbes et fini par se coucher dans l’herbe. Il ferme les yeux, les bras repliés derrière la tête, les jambes étendues.

Au bout de quelques instants, il rouvre les yeux et regarde les nuages, il soupire. Se demande ce qu’il va devoir faire.

Un sifflement se fait entendre mais Henri semble ne pas l’avoir entendu et quelque chose de noir et de rapide passe à un mètre au dessus de lui. Effrayé il se rassoit , d’un coup. Tourne la tête vers la droite, de là où venait le projectile. Il y a deux garçons en train de tirer à l’arc. L’un des deux tire une autre flèche dans sa direction. Il n’a pas le temps de lui dire qu’il est là que la flèche est décochée. Elle lui frôle l’oreille. Il se lève d’un bond, de peur que la prochaine fois il ne soit réellement touché.

            « - Stop ! Hurle-t-il, en pleine panique. Ça ne va pas, non ! »

Les deux jeunes hommes se regardent, puis ils lâchent leurs arcs et partent en hurlant, dans la direction du château.

Surpris Henri les regarde s’enfuir. Puis il décide d’aller les retrouver. Le château est grand mais on les aura sûrement vu passer, puisqu’ils sont habillés en pages.

Le maître d’armes est dans la cour du château, occuper à enseigner à des écuyers l’art de manier l’épée. Alors Henri s’arrête pour lui demander s’il n’a pas vu les deux pages. Le maître d’armes et un homme d’un quarantaine d’années, il a été chevalier, et il sait très bien se battre, tout le monde l’envie. Il a les cheveux châtains grisonnants. Il est mince mais tout en muscle.

            «  - Eh ! Excuse moi, de te déranger, mais…Commence Henri, mais le maître d’arme ne le laisse pas finir.

- Personne ne dérange le maître d’art ! S’écrit-il.

- Non, mais déjà c’est maître d’armes et ensuite..

- Pourquoi qu’Est-ce que j’ai dit ? Demande-t-il, plus posé.

- Art. réplique Henri. Bon maintenant est-ce que…

- Ne voyez vous pas que je suis en plein travail ! S’énerve de nouveau le maître d’armes.

- Eh ! S’emporte le seigneur. Tu sais à qui tu parles là !

Henri a horreur qu’on le traite comme s’il n’était pas quelqu’un d’important. Après tout, il n’a jamais demandé à devenir seigneur et maintenant qu’il l’est, il estime avoir assez de problème pour que les gens qu’il paye ne lui montre un peu de respect de temps à autre.

- A un vulgaire chevalier, qui manque d’entraînement. Réplique le maître d’armes en pointant son épée sur le seigneur.

- Alors déjà, j’suis seigneur et plus chevalier. Six heures d’entraînement par semaine pour un type qui fout pas les pieds sur un champs de bataille j’estime que c’est amplement suffisant et puis, c’est quand même bibi qui fait tourner la baraque. Alors si j’ai envie de déranger quelqu’un, ben j’le fais. Alors… Henri lui fait signe de fermez son caquet. Maintenant quelqu’un pourrait me dire si deux pages seraient pas passés par ici, en courant ? »

Le maître d’armes est debout la bouche grande ouverte, le bras tendu avec l’épée pointant vers le sol, complètement médusé. Henri soupir et se gratte la tête. Un écuyer montre du doigt l’écurie. Alors Henri hoche la tête en signe de remerciement et se dirige vers l’endroit. Il ouvre la porte de l’écurie et entre, la porte se referme derrière lui avec un bruit de grincement. Il s’avance vers les deux garçons qui sont en train de nettoyer des boxes vides. Ils n’ont pas encore vus Henri, alors ils sont surpris de l’entendre parler.

            « - Alors comme ça, on essaye de m’assassiner ? Rit Henri, qui le prend plus comme une plaisanterie que comme un acte délibéré.

Les garçons sursaute et regardent autour d’eux pour essayer de trouver un moyen de s’enfuir, encore une fois.

- Non. Non, restaient là. Lequel de vous deux a décoché ses flèches ? Demande-t-il sur le ton de la curiosité.

- Tous les deux. Répond le plus grand des deux, un blond efflanqué.

- Lui, la première et moi…la seconde. Dit l’autre, plus petit et plus râblé avec des cheveux châtains en bataille.

- On ne savez pas que vous étiez là. S’empresse d’ajouter le blond, comme prit de remord.

- En même temps, je m’en doute un peu…Mais en général, les chevaliers sauvent les gens, ils ne les tuent pas, à moins d’être sur le champ de bataille.

            Il tourne les talons, attend une réponse de la part des pages, mais celle-ci ne vient pas, alors il fait demi tour et avance encore un peu vers eux.

- Vous avez compris ce que j’ai dis ? Demande-t-il.

Les deux garçons hochent la tête. Alors Henri fait mine de partir, mais quelque chose le turlupine. Les garçons semblent inquiets et le regardent avec crainte.

- Comment vous vous appelez ?

- Antoine. Répond le blond.

- Arthur. Dit le brun.

- Bien alors, tous les deux, allaient ramassés les arcs que vous avez laisser traîné. Et on dit mardi.

- Mardi ?

- Pour l’adoubement. Il faut quand même quelques jours pour prévenir les autres débiles. »

Cette fois, il s’en va, et lorsqu’il a refermé la porte, les garçons hurlent de joie.

V

Le seigneur est assis sur son trône, c’est la nuit, des torches sont allumées. Philipe arrive sans bruit dans la salle. Henri est surpris de le voir surgir devant lui, surtout qu’il regardait ailleurs, perdu dans ses pensées.

            « - Mais c’est une manie chez toi ! Se renfrogne Henri.

- Et toi, tu ne dors jamais avec ta femme ?

- Occupe toi de t’en trouvais une.

- Jamais, je ne me marierais avec une femme que je n’aime pas.

- Si c’est pour me faire la morale, casse toi.

- Pourquoi les faire adouber ? Demande Philipe, après un moment.

- Ils valent probablement autant que les autres, et plus que ceux qu’on a déjà.

- Tu n’as pas peur de rendre les autres jaloux ?

- Pour ça, il faudrait qu’ils soient assez intelligents pour savoir ce que ça veut dire. Riposte Henri.

Tous les deux restent un moment silencieux, puis Philipe vient prendre place au côté du seigneur et tous les deux regardent dans les flammes.

- Elle vient la semaine prochaine. Confit Philipe, dans un murmure, en se tournant vers son ami.

- Je sais. Répond Henri.

- Il va falloir que tu arranges les choses avec Gwendoline.

- Oui. Oh ! Ça va. S’emporte le seigneur, en se tournant devant le chevalier.

- Je disais ça pour toi. Elle a raison. Il est tant que tu ais des enfants. Conseilla Philipe.

- Et toi alors ?

- Je ne suis pas marié moi ! Rétorque le chevalier, avec un sourire satisfait.

- Merde ! Réplique le seigneur. 

Il se lève et part à grands pas.

- Où tu vas ?

- Me coucher ! Dit-il, sans se retourner.

- Avec ta femme ?

- Non, avec la bonniche. »

VI

Le seigneur arrive dans sa chambre. Sa femme est là occupée à broder. Elle est belle, brune et plutôt pâle. Elle le regarde. Il s’assoit sur le lit et retire ses bottes puis il s’allonge.

« - Vous pourriez vous déshabillez. Dit-elle, pincée.

- Merde ! S’écrit-il, en se tournant de l’autre côté.

- Et être poli, cela vous couterait cher ?

D’un mouvement vif, il se tourne vers sa femme.

- Merde ! Dit-il, agressif. »

Alors sa femme le fusille du regard, pose son travail de broderie sur la table de chevet et souffle la lumière.

VII

Henri est assis sur son trône avec des papiers dans les mains. Il est avec Galvain et Philipe. Ils sont en train de discuter.

La femme d’Henri, Gwendoline, arrive à grands pas dans la salle de trône. Il la voit et arrête de parler.

            « - Qu’est ce que vous fouttez ici ? Demande-t-il renfrogné.

- Je dois te parler.

Il fait la tête, il n’aime pas qu’elle commence ces phrases ainsi.

- Ben vas-y parle !

Elle remet sa jupe en place, lissant les plis, puis regarde gênée les deux autres chevaliers.

- On va allez faire un tour. S’empresse de dire Philipe, en se levant pour partir.

- Ben non ! Pourquoi ! Riposte Galvain.

- Galvain ! Apelle Philipe, au milieu de la sale.

Alors Galvain soupire et se lève, pour sortir. Laissant seuls les deux époux. Ils se regardent.

- Alors ? Finit par interroger Henri.

- Je vous aime. S’écrit-elle, en se jetant à ses pieds.

- Merveilleux. Dit-il, en la prenant de haut, avant de retourner à ses papiers.  

Alors elle se relève. Et lui fait face.

- Vous ne m’aimez pas. Dit-elle.

- Alors comment dire…Non. J’ai beau réfléchir… je ne vous aime pas. En revanche, je vous supporte et c’est pas une mince affaire.

Elle se redresse avec fierté. Il n’aurait pas dû lui parler comme ça, c’est une femme orgueilleuse.

- C’est tout ? Demande-t-il. 

- Je suis enceinte. Dit-elle.

- Ah ! Non, pas encore ! Vous n’allez pas encore me faire ce coup là. A chaque fois que la reine mère vient vous me sortez cette connerie. Au bout de quinze fois ça suffit.

- Mais puisque je vous dis que je suis enceinte ! Insiste-t-elle.

- Mais vous n’êtes pas plus enceinte que moi. S’emporte le seigneur, les mains agrippant les bras de son fauteuil et le corps penché en avant. Si vous étiez enceinte je le saurais.

- Pour ça, il faudrait que vous passiez vos nuits dans notre chambre, au lieu de dormir sur ce maudit trône. Si au moins vous dormiez dans une chambre…

- Non, mais oh ! Ça va bien, oui ! Si j’aime dormir ici, je dors ici, c’est tout.

- C’est ridicule. S’égosille Gwendoline.

- Retournez à votre couture !

- Moi, au moins, je ne perds pas la guerre.

- Mais fouttez moi la paix !

- Faites attention à votre tête !

- Et vous aussi. Intervient une femme. »

Une femme et un chevalier arrivent. La femme c’est la reine-mère, Hildegarde. Elle porte une couronne sur son hennin. Elle est encore belle, mais à une quarantaine d’année. Elle est accompagnée d’un chevalier, Christian. Un blond à la barbe rousse broussailleuse.

Gwendoline se retourne tremblante de peur. Elle ne pensait pas que quelqu’un pourrait l’entendre. Elle fait la révérence mais pas Henri.

            « - Inclinez vous, chevalier Henri ! Dit le chevalier Christian.

- Je suis seigneur ! S’énerve Henri. Je fais ce que je veux ! »

La reine s’avance radieuse. La femme d’Henri s’efface, la reine tend les mains vers le seigneur.

- Tu n’es qu’un enfant gâté. Rit-elle.

Henri hausse les épaules, contrarié.

- Henri ! Gronde le chevalier.

- Fichez-moi la paix !

- Tu n’es pas content de me voir ? Questionne la reine, avec un large sourire.

- Faut toujours que vous vous pointiez au mauvais endroit au mauvais moment !

- N’as-tu pas gagné une guerre récemment ?

Henri détourne la tête.

- Après tout ce que j’ai fait pour toi, Henri. Tu pourrais être un peu plus gentil. Lui reproche Hildegarde.

- Parlons-en justement. Parce que je vous rappel que je n’ai rien demandé. Et celle-là encore moins. Reproche Henri en pointant sa femme du doigt. » 

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