Il dépose sa flûte, ses rats morts - Acrostiche
Véronique Dubois
Il dépose sa flûte, ses rats morts sur son lit tiède,
Loin de ses tumultes, il se livre dans son regard vague et aigre.
Dans ce décor aux limites d’une tapisserie monochrome
Edulcoré par de le réveil pénible de ses rats sans vie
Porté par cette mélodie lancinante d’une flûte assagie
Oh ce mal de crâne refait surface sur cette étendue chrome.
Supplanté par cette soirée bien arrosée en eaux de vie
Eh oui, les souvenirs reviennent par cette léthargie.
Son décor ainsi surgit dans cette quête de folie
Attendez-vous à une virée plus forte le lendemain.
Forcer ainsi sur les coudes pour étancher
La soif d’oublier pour mieux se souvenir
Usages de différents bars et breuvages
Tenir tout la nuit pour bien s’enivrer
Et finalement, il revient à ses présages.
Sordides et à peine audibles
Ecoutez son coeur et son corps
Sans se mentir et sans faiblir.
Raide, il se surprend à s’accomplir
Assidûment devant des beaux mâles
Tapis dans ses plus profonds désirs
Soudain, il prend la décision fatale.
Males, il ne s’intéressera plus qu’à ces corps
Orchestrés par la semence bien laiteuse
Risques calculés meurtris par cette éducation sévère
Tire la sonnette de larmes devant ses désirs
Si profonds, il ne peut plus s’en soustraire.
Véronique Dubois