Il était une fois la Macronie.

Christophe Hulé

Sous la Direction de Sergio Leone, musique de Ennio Morricone, les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

« Il était un fois la Macronie ».


Comme dans tout bon western, de longs moments de silence, un soleil écrasant et des gueules en gros plan, beaucoup de vent et un air lancinant d'harmonica.

On attend aujourd'hui la horde des gilets jaunes.

Le bordel a fermé, on a évacué les prostitués et le pianiste, et tous les mômes.

Les autres ont ouvert la trappe sous le tapis.


L'attente est insoutenable, il ne se passe rien, et là est le génie.


Les cowboys en marche on envahi les toits de ce décor en carton pâte.


Mais c'est le sens de la convergence des luttes, on entend au loin les casserolades.

Après le « Grand Débat » qui a suivi la bataille, on nous refait le coup du débat après coup.

On dégaine le 49,3 et après on voit pour les détails.

On tire d'abord, et après on discute.

Un bon syndicaliste est un syndicaliste mort.


Calimity Borne les attend de pied ferme, droite dans ses bottes, à portée de gâchette.


Bon, on est soulagé que les deux desperados recherchés, Martinez et Berger, aient décidé de se retirer.


Mais chacun sait que Mélenchon et Le Pen, jamais inquiétés par les chasseurs de prime, aujourd'hui 6 pieds sous terre, se sont unis pour un moment, avant de s'entre-tuer plus tard.


Le croque-mort est à la fête, un mètre à la main, il fait la tournée des saloons.


Vue panoramique sur le désastre à venir.

Brigitte a craqué, OK il est super mais moi je préfère le Ranch de mes parents.


On susurre ici et là que des malfrats venus de l'étranger, vêtus de noir et portant cagoule, auraient grossi les rangs de cette engeance rétrograde.

« Bon, Monsieur, on fait quoi ? »

« Eh bien on tire dans l'tas et ensuite on parlemente ! »

« Oui Monsieur, évidemment ».


Macron n'a pas cédé, mais que de morts de chaque côté.

Mélenchon et Le Pen ont déposé les armes, comme à l'armistice, mais les dés sont faits pour être jetés à l'infini.


Macron a relevé les honoraires des prostituées, indexés sur le pouvoir d ‘achat.

L'État a investi pour rénover le musée de Clint Eastwood, Macron ne savait pas qu'il était encore vivant.


Sur Hollywood Boulevard, le dossier de l'Empereur est encore en attente, mais il ne faut pas désespérer, Manu y sera, à quand le mausolée qui entrera dans l'histoire ? 

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