Il fait noir

macmun

Il fait noir

Tristesse est la vie quand comme moi ne souris

Que le reflet d’un visage aux traits endurcis

Je suis là à attendre et tu ne m’entends pas

Quand se consument les cendres de mon cœur froid

Même les soleils couchants me paraissent ternes

Quand tu n’es pas là pour éclairer ma lanterne

Et ranimer en moi cette flemme éteinte

Qui depuis trop longtemps est noyée dans l’absinthe

Solitude est la vie quand tous les soirs je meurs

Dans mon sommeil sans toi où manque la chaleur

De ton âme et de ton corps, amour qu’attends-tu ?

Qu’enfin je puisse goûter au fruit défendu

Interminable attente de ne pouvoir t’avoir

Depuis cent ans tu me hantes, pour toujours je pars

Et si de mon index je mets fin à mes jours

C’est que pour toi j’aurais tout fait mon amour

Au fond de mon trou comme au fond de ma mémoire

Il fait noir

Signaler ce texte