Il pleuvine toujours aussi vaguement dans nos rêves bedonnant d’irrespect.

ikonklast

Il pleuvine toujours aussi vaguement dans nos  rêves bedonnant d'irrespect.

Le mur de craie blanchâtre dégouline sur ce visage sculpté à la cèrpe
Les larmes s'entre mêlent  grommelant des injonctions berlingots.
Cloué au pilori, le sourire de la femme caillou s'estompe sur toile de fond.
Des silhouettes se succèdent à battre le pavé.
Pas une ne doute des trames qui s'articulent au plus près.
Impassibles, elles défilent, les unes, seconde par seconde, et s'envoilent la face.
Le silence gronde en écho dans les ruelles.
J'entends son champ de braille qui hurle sa douleur sur le recto d'une page restée blanche de salive.
Au coeur de son jardin de petits pas, le vil scélérat serpentine autour des barreaux qui s'érigent en prétexte.
Dissimulé, le pleutre croix de pied ferme, il règle et diligente chacune de ses libertés.
Elle a glissé sur son terrain de jeu.
Il joue à s'assouvir un désir de puissance, il use et manipule chacune de ses failles
Une main droite dans un gant trop grand prête à battre le rappel.
Un sordide rapport deux poids deux mesures qui s'empile dans l'intimité.

Elle se convictionne de ne plus pouvoir s'affranchir de la sornette et  pleure chacune de ses incapacités à briser ce lien.

Trop de souvenirs s'accumulent dans le fond de sa gorge.

Aux confins des terres balkanes, l'antépénultième cigarette se consume sur le carrelage usé par cent pas irréguliers.
Au bout du mât de cocagne, le corps de son grand père rime seul dans la fraîcheur d'un matin d'hiver.

Les images de cet ailleurs s'exportent dans son réel , chacun des photogrammes s'impressionne à sa lumière jusqu'à devenir force de persuasion, le négatif prend le pas  et griffe jusqu'à la faire saigner au cœur de sa mémoire.

Le reflux sans cesse de s'écouler jusqu'à raviner la moindre pousse d'éclore au grand jour.

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