Il suffira d'un Battement d'elle

Serge Boisse

Je vous offre les deux premiers chapitres de mon roman "Il suffira d'un Battement d'elle", que vous pourrez retrouver ici : http://sboisse.free.fr/moi/il_suffira_d_un_battement_d_elle.php

 

Prologue

 

Je m'appelle Rosie Clarke, j'ai vingt et un ans, et ceci est l'histoire vraie de mon éducation sentimentale, ou plutôt de mon initiation aux jeux de l'amour. J'ai décidé de l'écrire parce qu'elle est très atypique, que j'ai vécu des choses incroyables, bizarres, voire extraordinaires, et que j'ai eu des expériences formidablement sensuelles qu'il serait dommage que je garde pour moi seule.

Et pourtant, je suis tout sauf une fille facile, vous savez, ce genre de fille. Au contraire, je suis timide, réservée, discrète. Et je ne suis pas une bombasse non plus. Je veux dire, je ne suis pas moche, mais je n'irais pas jusqu'à dire que je suis super canon. Je suis brune, pas très grande, je ne suis pas grosse mais pas vraiment mince non plus, mes seins sont relativement petits, et j'ai des yeux noisette que je crois assez jolis. En résumé, je suis moyenne. C'est mon histoire qui ne l'est pas. Pas du tout.

Rien ne me prédisposait à être l'héroïne d'une histoire aussi passionnelle, aussi émouvante, et aussi intensément érotique. J'ai vécu ma jeunesse dans une ville moyenne de province, et mes parents étaient très collets montés, très protecteurs, et pas du tout extravertis. Tous deux d'origine anglaise, ils avaient eux-mêmes reçu une éducation anglicane très puritaine, et chez nous on ne parlait jamais, au grand jamais de sexe. L'internet était scrupuleusement surveillé, contrôle parental activé, bref j'étais une oie blanche.

Finalement, bien avant ma première rencontre avec Marie, qui devait changer ma vie, c'est mon propre corps qui fut le premier déclencheur de tout ce qui m'arriva, parce qu'il se réveilla fort tardivement. A seize ans, j'avais encore l'air d'une petite fille. Et puis soudain l'adolescence m'a rattrapée d'un seul coup. Un coup de tonnerre.


 

Chapitre 1

 

Quand j'ai été frappée par la puberté, elle m'a frappée tardivement, mais sournoisement et très fort. Mes hormones se mirent soudain à bouillonner et, tout à coup, le sexe devint le centre de mes pensées. Je ne connaissais pas beaucoup ce sujet au-delà des informations techniques très arides que j'avais reçues durant les cours d'éducation sexuelle... Je savais seulement que cela m'avait fascinée et, rien qu'en y repensant, mes petits mamelons roses se durcissaient et me procuraient une chaude douleur entre les jambes.

J'étais complètement naïve à cette époque. La masturbation, c'était un mot que je n'avais jamais entendu auparavant, et personne ne m'avait jamais expliqué que lorsque la sensation entre mes jambes devenait insupportable, il y avait quelque chose que je pourrais faire pour la soulager. Ma mère m'avait dit que cette zone était privée et qu'elle devait rester propre, et donc je n'y avais jamais touché, en dehors du fait de me laver et de m'essuyer après avoir fait pipi, donc jamais avec mes doigts, parce que je croyais que cela la rendrait sale. Cette injonction maternelle en apparence anodine, faite à une petite fille très sage, allait avoir de graves conséquences quelques années plus tard, quand les hormones en folie se mirent à mugir dans mon pauvre petit corps désemparé.

J'ai passé de nombreuses nuits, allongée dans mon lit, presque en larmes parce que j'avais laissé mon imagination s'évader dans une fantaisie sexy à propos de l'un de mes camarades de classe, et ma petite chatte me faisait si mal que je ne savais pas quoi faire. J'ai finalement compris que si je plaçais mes couvertures entre mes jambes et que je les maintenais là, je ressentais un peu de soulagement. Assez pour m'endormir au moins. Mon calvaire dura plus d'un an. Jusqu'à ce que mon amie Lise me sorte de l'impasse terrible où je me trouvais.

Une nuit, une semaine avant que nous ne commencions l'année scolaire, j'avais dormi à la maison de mon amie Lise, et nous étions toutes les deux dans "sa caverne" (le sous-sol aménagé de sa maison), assises sur nos sacs de couchage, en parlant des garçons que nous aimions. Lise était amoureuse d'un garçon nommé Hugo, et elle avait flashé également sur un camarade de notre classe, Maxime. J'avais passé pratiquement tout l'été à l'agonie en pensant à lui, une douleur terrible à la fois dans mon cœur et entre mes jambes. Comme nous parlions de la façon dont ils étaient mignons, j'ai commencé à ressentir de nouveau la douleur. J'ai commencé à me tortiller un peu. J'ai essayé de respirer profondément et de faire partir la terrible sensation. J'étais totalement embarrassée que cela se passe pendant que j'étais assise là avec Lise. Je ne voulais surtout pas passer toute la nuit ainsi mal à l'aise. Il fallait qu'on arrête de parler des garçons. Et surtout, qu'on ne parle pas de sexe ! Mais Lise a continué en évoquant combien les mecs étaient craquants, la veille à la piscine, sans chemise et tout bronzés, et je n'ai rien pu y faire, la douleur est revenue, insupportablement intense.

« Dieu, je suis tellement excitée maintenant, j'ai presque envie de me branler, dit soudain Lise en riant. — Quoi ? Se branler ? ai-je demandé, totalement confuse. Je n'avais jamais entendu le mot (j'ai vécu une enfance assez abritée). — Ben oui, Rosie. Se masturber, quoi ! » Je l'ai regardée sans expression. « C'est que... Je ... Je ne sais pas... — Tu ne sais pas comment te masturber ! S'est-elle écriée. Oh Rosie, mais qu'est-ce que tu fais quand tu as trop envie ? — Je ... je ... » Je pouvais sentir les larmes se répandre sur mes paupières. « Je ne sais pas quoi faire, Lise. Ça fait si mal que certaines nuits je n'arrive pas à m'endormir. Je ne sais pas ce qu'il faut faire. Comme maintenant, elle est tellement gonflée parce qu'on parlait de Maxime. Je ne peux plus le supporter ! » J'ai posé mes mains sur mon visage en sanglotant.

Lise s'est précipitée vers moi dans mon sac de couchage, et elle a posé ses bras autour de moi : « Oh Rosie, ne pleure pas. Ne pleure pas. Je vais t'aider. Pourquoi est-ce que tu ne me l'as jamais dit ? — Je ne sais pas, ai-je reniflé. Je ne savais pas que cela pouvait arriver à quelqu'un d'autre. — Ça arrive à tout le monde. — Vraiment ? » ai-je demandé, en essuyant mes larmes. « Ouais, pour les gars et les filles, m'a-t-elle assuré. Ça signifie simplement que tu dois te faire jouir. Tu verras, c'est absolument super. Et ensuite, tu te sentiras mieux. — Mais comment ? — Tout le monde le fait différemment », a déclaré Lise, et je me suis demandé comment elle le savait (mais c'est une histoire pour plus tard.)

 « Tu n'as qu'à simplement te la toucher de la manière qui te plaît le plus. Et alors, tu continues et continues, jusqu'à ce qu'elle explose de plaisir. — La toucher ? Avec mes doigts ? Je ne sais pas si je peux le faire », ai-je dit, car les avertissements de ma mère sur le fait de se salir avaient encore alors une influence énorme sur moi (j'étais une belle idiote.)

« Tu n'es pas obligée de le faire comme ça. Moi, j'aime bien » dit-elle, et tout à coup je me suis imaginée Lise en train de toucher sa petite chatte rose, et mes tétons se sont soudain raidis. « Mais il y a d'autres façons de le faire : écoute simplement ton corps, fais ce que tu penses qui lui ferait du bien. — Parfois, je frotte une couverture ou un oreiller entre mes jambes, et je me sens mieux, lui dis-je. — Oh, très bien alors ! Je parie que tu pourrais avoir un orgasme en te frottant dessus, alors. Pourquoi tu n'essaierais pas maintenant ? » A-t-elle dit, tout-à-trac, en attrapant un oreiller sur le canapé avant de me le lancer. « Tu n'auras même pas besoin d'enlever tes dessous, à mon avis. »

J'étais choquée. Complètement abasourdie de ce qu'elle me suggérait de faire ça juste devant elle. « Je ne sais pas... — Oh, allez Rosie, ça va », me coupa-t-elle en attrapant un autre oreiller, en le coinçant entre ses propres jambes et en commençant à le chevaucher. « Tu n'as pas à être embarrassée. Je vais le faire aussi. Tu es ma meilleure amie et je ne veux pas te voir comme ça. Ça va être incroyable. Ferme les yeux, et imagine Maxime. Imagine-toi que tu l'as entre tes jambes et que tu te frottes sur son corps. Fais-le, Rosie. »

Et bien sûr, rien que de la regarder tandis qu'elle commençait à chevaucher l'oreiller, et de l'entendre suggérer que j'imagine Maxime entre mes jambes, c'était largement trop pour que je puisse résister. J'ai pris l'oreiller qu'elle m'avait remis et je l'ai placé sous mes jambes et mon pubis. Je me suis penchée en avant sur les mains et j'ai commencé à basculer mes hanches lentement, imitant ce qu'elle faisait. Oh, misère ! Les sensations de ma petite chatte sont devenues plus intenses qu'elles ne l'avaient jamais été.

« C'est bien, Rosie », a-t-elle ronronné, « Continue de te frotter comme ça. Je te promets que ce que tu vas ressentir quand tu jouiras sera complètement incroyable. Continue à penser à Maxime. Imagine que c'est vraiment lui. »

J'ai pivoté mes hanches sur l'oreiller, sentant le plaisir rayonner depuis le haut de ma chatte (je ne savais pas encore que c'était de mon clitoris) et je me suis pressée plus fort contre lui. J'ai attrapé un autre oreiller et je l'ai posé sous ma poitrine pour pouvoir déposer tout mon corps contre lui. Progressivement, j'avais commencé à transpirer, et mon souffle s'était rapidement transformé en un halètement déchiré alors que je fantasmais que j'embrassais le cou de Maxime et que je sentais ses mains sur mes tétons. Les joues de mon petit cul se crispaient et se contractaient pendant que je propulsais ma chatte contre l'oreiller.

À côté de moi, je pouvais entendre Lise gémir en continuant de broyer son propre oreiller. J'ai ouvert mes yeux tout en continuant à pomper, et je l'ai vue encore redressée, ses hanches se déplaçant à la vitesse d'un éclair alors qu'elle pétrissait et pinçait ses seins dressés à travers sa fine chemise de nuit. Les yeux fermés, elle haletait, et brusquement elle se mit à trembler. Elle ouvrit les yeux et murmura : « Rosie. Rosie, je vais jouir. » Et comme elle disait cela, quelque chose s'est resserré dans mon ventre, et j'ai su instinctivement que j'étais sur le point de jouir moi aussi.

« Moi aussi », ai-je gémi. Je sentais l'immense et insupportable pression grandir profondément entre mes jambes alors que je frottais mes hanches aussi fort et aussi vite que je le pouvais contre l'oreiller, le plaisir me forçant à pousser des gémissements involontaires.

« Jouis avec moi, a-t-elle grogné en me tendant la main. On va jouir, ensemble, s'il te plaît, ensemble ! Oh, c'est si bon, Rosie. Oh, c'est si bon ! » Et elle se pencha en avant, s'allongeant pour placer son visage à côté du mien. Nous nous sommes toutes deux enfoncées dans nos oreillers, nous regardant l'une l'autre, haletant dans le pur plaisir qui traversait nos corps.

Et soudain ça nous a frappées toutes les deux en même temps ! Lise et moi avons commencé à trembler violemment en gémissant ensemble un dernier soupir. Ma main serra très fort celle de Lise tandis que mes yeux se retournaient dans leurs orbites. J'ai senti brusquement la pression dans mon ventre éclater et se répandre en une chaleur intense dans mon sexe et dans mes jambes. C'était une sensation incroyablement nouvelle. Mon petit cul serré qui tremblait de plaisir. Ma chatte rose et trempée secouée de spasmes incontrôlables. Vagues après vagues, le plaisir aveuglant m'a traversée. Je crus que j'allais me noyer dans ma propre extase, avec Lise juste à côté de moi contre son oreiller, perdue dans ses propres vagues de plaisir.

Puis l'intense plaisir décrût, et j'ai progressivement réussi à respirer. J'ai réalisé que je pleurais. Des larmes de joie à la découverte de ce nouveau et étonnant plaisir. Des larmes de soulagement de savoir que je n'aurais plus à souffrir tous les soirs de ma propre excitation inconfortable. Et des larmes de gratitude pour ma belle meilleure amie Lise, qui m'avait montré cette merveilleuse chose. Lise ouvrit les yeux et vit mes larmes. Immédiatement, elle eut l'air préoccupée : « Tu vas bien ? Tu es blessée ? Je suis tellement désolée. Je ne voulais pas faire quelque chose que tu ne voulais pas. »

J'ai serré sa main, qui était encore dans la mienne : « Non, Lise, Ne t'inquiète pas. Je suis OK. Plus que ça. Je me sens absolument fantastiquement bien ». Elle s'est détendue, et m'a souri. « Je suis tout simplement contente, ai-je continué. Merci. Merci de m'avoir montré comment jouir. Merci de l'avoir fait avec moi. Je t'aime tellement, tu es ma meilleure amie ».

Elle se pencha et appuya ses douces lèvres contre les miennes. « Je t'aime aussi, Rosie. » Et toutes deux nous avons fermé les yeux, et j'ai écouté le son de sa respiration jusqu'à ce que nous nous endormions toutes les deux.

Ce fut la première de nombreuses expériences que Lise et moi avons partagées. Et je ne pourrais pas demander une meilleure amie qu'elle pour les partager.


 

Chapitre 2

 

Après cette nuit-là, durant laquelle Lise m'avait appris comment me faire jouir, je suis devenue complètement accro. C'était comme si, une fois que mon clitoris avait été réveillé, je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher. Conséquence sans doute de mon apprentissage tardif de la masturbation et des nombreuses nuits douloureuses que j'avais passées tout l'été, folle de désir sans savoir comment l'assouvir, mon corps se vengeait maintenant. Ces derniers jours de l'été, je les ai passés en restant des heures et des heures dans ma chambre, occupée à broyer avec fureur mes pauvres oreillers, le bord de mon matelas et un pingouin en peluche délicieusement ferme que j'avais baptisé Maxime. Cette semaine-là, un soir au dîner, ma mère m'a demandée pourquoi tout à coup je passais le plus clair de mon temps dans ma chambre, j'ai menti en lui racontant une histoire au sujet de toutes les lectures de l'été que j'avais oubliées de faire et elle m'a cru. Et donc, j'ai pu être seule le restant de la semaine, et bien malin qui aurait deviné que j'étais en train de m'octroyer dix orgasmes par jour, ou plus.

Sauf Lise, qui se moquait de mon cerveau embrumé d'orgasmes quand on se parlait au téléphone chaque nuit. Elle avait posé un diagnostic :

« A mon avis, tu as une hypersensibilité clitoridienne. C'est probablement dû à tes mois de frustration, naïve idiote que tu étais. Ça passera, sans doute, mais fais attention, Rosie, ton corps va s'habituer à jouir dix fois par jour, et on recommence l'école dans deux jours. Tu ne pourras pas le faire en classe, a-t-elle averti. — Ça ira, ai-je ri. Je vais ralentir une fois que l'école commencera. J'ai passé tellement de temps à être tellement excitée, je pense que maintenant je suis prête à laisser tomber un peu ».

Le matin du premier jour de classe, je me suis réveillée un peu plus tôt que la normale, de sorte que j'ai eu le temps de passer un bon moment pour me préparer. Je pensais naïvement que cela calmerait mes ardents désirs d'orgasme jusqu'à mon retour à la maison. Quand j'ai finalement rencontré Lise à l'arrêt de bus, elle a souri :

« Hé, étrangère, ça fait un moment qu'on ne t'a pas vue dans ce patelin. —Tais-toi, répondis-je en riant. Je suis sûre que tu savais comment ça allait se passer après ce que tu m'as montré ».

Elle a rigolé. « Ouais, je m'y attendais complètement ! Alors, tu t'es calmée un peu, quand même ? — Euh... Pas vraiment. — Rosie ! Combien de fois tu as joui hier ? » Je rougis, mais je fus en même temps fière d'annoncer : « Onze fois. — Oh merde, Rosie », s'exclama-elle en me regardant, l'air à la fois impressionnée et préoccupée. « Eh bien, aujourd'hui sera une journée intéressante ! — Lise, je vais bien », me suis-je moquée, mais nous avons embarqué dans le bus, et une partie de moi a commencé à s'inquiéter.

 

****

 

Oh Dieu, Lise avait vu juste. A partir de ce moment jusqu'à ce que je la rencontre à nouveau au déjeuner, ça avait empiré. J'étais au bord des larmes. J'étais tellement excitée. Le niveau de frustration que je ressentais était au-delà de l'agonie que j'avais éprouvée avant même de connaître l'orgasme. Maintenant, je me sentais douloureusement mal, et trempée, et le pire, c'est que je savais comment y remédier, mais je ne le pouvais pas. Je pouvais sentir ma chatte exacerbée à travers mes jeans et mes tétons étaient pleinement attentifs. J'avais eu droit à plus d'un regard intéressé de la part des garçons pendant les cours. Mon corps me suppliait de le laisser jouir mais il restait encore trois heures supplémentaires d'école. C'était la torture.

« Je te l'avais bien dit », a déclaré Lise alors que nous étions assises côte à côte à la cantine. Mais elle avait parlé avec sympathie. J'ai grogné, et posé ma tête sur la table. Je ne pouvais rien avaler. J'étais si excitée que je n'avais même pas faim.

« Pourquoi tu ne vas pas dans les toilettes pour te caresser ? A-t-elle chuchoté. — Je ne peux pas, ai-je gémi, je ne l'ai jamais fait comme ça et je... Je ne peux vraiment pas me toucher avec mes doigts. Cette idée me révulse. Je ne peux pas ! — Eh bien, on dirait que tu devras attendre jusqu'à ce que tu reviennes à la maison, alors. »

Lorsque je suis finalement rentrée à la maison cette fin d'après-midi, j'étais dans un état frénétique. Aussitôt passée la porte, j'ai foncé directement dans ma chambre, murmurant quelque chose au sujet d'un devoir à faire à ma mère. J'ai fermé ma porte, arraché mon pantalon, je me suis jetée sur le lit, j'ai coincé un oreiller entre mes jambes et commencé à pomper frénétiquement.

Il ne fallut que quinze secondes avant que le premier orgasme n'explose à travers mon pauvre corps frémissant de désir. Mes jambes tremblaient, je gémis de soulagement, tandis que ma chatte était secouée de spasmes et que le plaisir s'écoulait en vagues à travers moi. Puis tandis que cela se calmait, j'ai pensé un bref moment à la suggestion de Lise selon laquelle je devrais diminuer le nombre de ces séances pour éviter que le problème que j'avais eu à l'école aujourd'hui ne se reproduise. Mais l'orgasme était tellement bon, tellement excitant, que je me suis dit juste un de plus, ça ne pouvait pas faire de mal. Trois heures et sept autres orgasmes plus tard, je savais que c'était fichu pour le lendemain.

 

***

 

Cela a duré toute la semaine. Chaque jour, Je me sentais insupportablement excitée toute la journée à l'école, puis, au moment où je rentrais à la maison, je devenais insatiablement folle du désir d'orgasme, et y passais des heures, incapable de me contrôler. J'ai perdu le compte de combien de fois j'ai joui cette semaine, mais j'ai fini par y perdre deux kilos à cause de cet intense exercice de cardio training agressif dans lequel j'étais essentiellement en train de faire passer mon corps chaque fin d'après-midi. Je me réveillais tous les matins avec les jambes douloureuses, ainsi que les muscles fessiers, comme si j'avais couru plusieurs kilomètres la veille.

Lorsque arriva enfin le vendredi, je fus soudain effrayée par la pensée que toute l'année scolaire allait se passer ainsi. Je n'arriverais jamais à me concentrer. J'allais me faire renvoyer de l'école à cause de mon sexe incontrôlable. Je m'en étais confiée à Lise, et encore une fois elle m'avait suggérée d'apprendre à me caresser le clitoris avec mes doigts, mais pour une raison quelconque, je ne pouvais tout simplement pas me convaincre de le faire à ce moment-là. J'étais effrayée. Et il m'a fallu quelques mois et un garçon qui finalement me le titille pour que je me convainque de le toucher. Mais pour le moment, j'allais m'en tenir à chevaucher mon oreiller. C'est ce que je pensais alors. Mais j'allai bientôt apprendre qu'il y avait bien d'autres façons de se faire plaisir.

Cet après-midi là, j'étais dans mon état habituel, misérablement excitée et frustrée, quand je suis entrée dans la classe de français. C'était l'avant-dernière classe de la journée et je la redoutais. Non seulement parce que j'étais tellement excitée par ce petit point en bas de mon ventre, mais parce que Maxime, le garçon dont je m'étais énamourée alors, était dans la même classe et, comme par miracle, il était assis juste devant moi, ce qui rendait la situation encore pire. Je devais m'asseoir derrière lui en essayant de ne pas penser à ma chatte douloureuse. Sauf qu'il m'était impossible de ne pas penser à combien je voulais embrasser chaque pouce de son corps, à combien j'aimerais astiquer ma petite foufoune sur son beau torse mâle et m'y frotter jusqu'à en jouir, à quel point il était sexy avec ses cheveux bruns légèrement épais et son beau bronzage d'été. Et le pire de tout c'était à quel point il sentait bon, un mélange d'eau de Cologne et de son propre parfum, si doux. Chaque inspiration profonde que j'ai prise à l'insu de lui faisait mouiller davantage ma petite chatte totalement trempée. Il m'était impossible de me concentrer pour sauver ma vie. J'avais juste besoin que la journée finisse pour rentrer chez moi et me libérer enfin.

J'étais si mal à l'aise que j'ai commencé à gigoter. A taper du pied. A me Reculer. A me pencher en avant. N'importe quoi pour trouver une position qui pourrait atténuer une partie de mon agonie. Rien ne semblait fonctionner. C'est-à-dire, jusqu'à ce que je croise mes jambes. J'avais mis ma jambe droite croisée sur la gauche, et j'avais rectifié ma position sur ma chaise, essayant de me sentir à l'aise, lorsque soudain j'ai ressenti cette chatouille familière qui faisait vibrer mon clitoris. Quelque chose dans la façon dont mes cuisses s'étaient frottées ensemble l'une sur l'autre quand j'avais bougé avait suffi. J'ai serré doucement mes cuisses à nouveau, et j'ai dû tout faire pour m'empêcher de gémir, car je me suis brusquement rendue compte que j'avais trouvé la réponse à mon problème. J'ai commencé à les presser rythmiquement l'une contre l'autre, aussi doucement que possible, de sorte que je n'aurais pas l'air étrange, et ma chatte est progressivement passée d'une agonie douloureuse à quelque chose qui était beaucoup plus proche de l'orgasme.

A chaque inspiration profonde, je respirais l'odeur incroyable de Maxime et je serrais les cuisses, et à chaque fois je ressentais la pression et le plaisir augmenter davantage. Son parfum a commencé à se mélanger avec l'odeur de ma chatte humide qui traversait mes jeans. Je me suis déplacée de nouveau et cette fois la couture de mon jean est entrée en contact direct avec mon clitoris et j'ai étouffé un gémissement, que j'ai essayé de maquiller en toussant. Maxime s'est retourné et m'a demandé si j'allais bien. Il a fallu tout mon contrôle pour hocher de la tête que oui, parce que mon clitoris pulsait, à quelques secondes de l'orgasme. Je devais avoir l'air un peu rougissante, mais il a juste souri et s'est retourné en avant, alors que notre professeur, M. David, expliquait les règles du commentaire de texte à la classe de vingt-cinq élèves et que j'étais sur le point de jouir dans cette même salle ! Avec la couture pressée contre mon clitoris, j'ai continué à serrer mes cuisses, mais je n'arrivais pas à basculer dans l'orgasme. Je pouvais sentir que je commençais à transpirer tandis que je frottais rythmiquement ma chatte et mes cuisses, essayant d'être aussi discrète que possible, suppliant pendant tout ce temps mon pauvre corps de jouir enfin. Il fallut une minute de plus de pressions désespérées et subtiles, et finalement, j'ai commencé à balancer ma jambe un peu plus à chaque fois et c'est ce qui a marché finalement. J'ai pris une dernière respiration profonde, m'enivrant de l'odeur tellement sensuelle de Maxime, j'ai pressé mes cuisses et j'ai renversé ma jambe.

Et puis j'ai joui. Ma chatte s'est serrée et serrée et j'ai sentis une avalanche de jus sortir de moi. Des vagues de bonheur se sont échappées de mon clitoris vers tout mon corps alors que j'étais assise là, livide et retenant ma respiration, essayant de rester immobile, de ne pas gémir et d'alerter tout le monde. Je pouvais sentir les incroyables contractions pulsantes dans mon ventre, et étonnamment elles étaient décuplées par le fait que je ne pouvais pas crier de volupté, et j'y arrivai ! Je crus mourir de plaisir !

Quand cela fut terminé, je suis restée assise, tremblante, et lentement j'ai expiré le peu de souffle que je retenais encore. Je me sentais légère et complètement étourdie. Je venais de jouir, dans une salle de classe de vingt-cinq autres élèves, et assise juste derrière le garçon dont j'étais amoureuse, et en regardant autour de moi j'ai constaté avec soulagement que personne ne semblait faire attention à moi. Je l'avais fait, complètement, et secrètement ! J'étais impatiente de le dire à Lise.


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