Impasse de l'enclume

Gamin bouche bée dans l'aurore Parisienne

Semelles épousant les pavés, témoins du passé

Des révoltes inspirées et des marches de la haine

Bras ballants, poches vides, regard fixe mais effacé

Un univers d'insouciance et de naiveté tendre

Tombant sous les coups d'une réalité déconcertante

Mur exposant aux passants des affiches rougeoyantes

Qui consument un monde terne, le réduisent en cendres

Jeune citadin devenu adulte à ton insu

Prends ta plume en main et garde ta salive

Une fois le cortège des pigeons et corbeaux repu

L'innocence reviendra embaumer ton âme évasive