Inactif

C'est mon heure de gloire, ma minute en or
Où la bête se réveille, s'étire, sort et s'assume
Assez de ces artistes, tous clones d'un seul clown
Qui se battent pour savoir qui a le meilleur costume
Fini les journées passées à dormir, et à végéter
Aujourd'hui je passe des heures à grandir, a méditer
Bouger, voyager, inspirer des gens
Comprendre que la seule monnaie universelle est le temps
Serrer des mains, prendre des trains, chanter des refrains, penser à demain
C'est comme ça que j'ai pu cesser d'être un gamin
Tu veux la gloire, la richesse, nager avec les requins
Sortir la nuit, rentrer avec des mannequins
mais tu refuses de bosser deux fois plus dur pour les avoir
Tu préfères rester dans ton coin à broyer du noir
Tu pleures, tu hurles, tu joues les victimes, tu parles fort
Pendant que je m'entraînais, pour devenir plus fort
je raconte peut être ma vie, le meilleur comme le pire
Juste pour que les gens puissent me comprendre, et sourire
On appelle ça l'honnêteté, c'est la meilleur politique
La raison pour laquelle ils s'accrochent a moi comme des tiques
Ma réputation me précède,
Mes détracteurs décèdent
Car je fais l'impossible, pourtant j'ai jamais eu besoin d'aide
Maintenant tous ces lâches veulent m'abattre, me miner
Parce que je mange leur fins de mois à chaque dîner
Tu faisais quoi, pendant que j'écrivais mes vers ?
T'avais une aiguille dans le bras, en train de descendre une autre bière ?
Ils disent tous avoir l'idée géniale, quand ils sont sous héro
le lendemain, leur rêve échoue, ils redeviennent des zéros
Tous à jouer les bonhommes, ils prétendent m'enterrer
Quand ils n'ont que leur jalousie, et leurs yeux pour pleurer
Ils essaient de me corrompre avec ce qui les fait échouer
"Essaie de faire plus d'argent, tu peux le faire, tu es si doué"
Mais je mange midi et soir, j'ai pas besoin d'autre chose
Juste quelques potes, un stylo, et les vers que je compose
Chaque demande pour que je change ne fait que me rendre plus rebelle
J'écris tellement de tubes que ma plume en a des séquelles
J'ai écrit ça sur ma table, alors que je n'étais personne
pas pour passer sur les ondes, juste pour que mes mots résonnent
Pas une question de bien ou mal, juste que je m'en fous
Je me fiche même de savoir si ces lignes iront jusqu'à vous
Je rédige ça dans les bus, les métros, sur ma paume
J'essaie de trouver un rythme, plus brillant qu'une plaque de chrome
Les artistes vont et viennent, finissent par passer sous silence
Je suis la depuis 10 ans, et je mène toujours la danse !
Et j'espère qu'un jour, un nouveau génie me remplacera
Et qu'a son tour il fera rire et sourire par sa voix
Je remercie Dieu pour chaque fan, et chaque auditeur
Qui m'a soutenu dans ma course, qui a été mon moteur
et merci a tous les pseudo artistes, et vrais idiots
qui sont la seule raison pour laquelle j'écoute plus la radio.