Inexister

Edgar Fabar

Il contemplait l'horizon en mouvement perpétuel.
Lui, l'immobile ennemi du factuel, il ne relaterait rien, 
l'air était partout, portant sel et musique. 
Juste ne rien faire, être là, assis sur le bois et se laisser inexister. 
Une fois de plus il avait oublié son nom, et une fois de plus, il ne se souvenait pas que c'était là le recommencement sur lequel était fondée sa vie. 


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