Innocence
Carine Valette Ayala
L’été passant
D'une robe fleurie laisser égratigner les anges.
Qu'ils restent. Entre nous les rires
S'entrechoquent impuissants métronomes
Une voie, celle qui mène au beau,
Cet étrange filtre décadent
Jamais ne franchit l'aube,
L'aube emporte les sondes
Ces équilibres précaires amis des refrains maltraités
Frôlent et dansent
Quand la réalité glisse parce qu'elle brûle
La morale
Quand elle simule aguerrie fragile
Toujours en mèche embobinée
Les enfants solitaires s'agglutinent
Ils égarent la présence indemne
Celle qui glousse en ensemble
Apostrophe classique des glissements méthodiques
A chaque temps les anges ces mercenaires
Apocryphes bercés par les tendres
Images, ces corps en friche bleue
Poussent élastiques
Egalent, lys des plis en pleurs
De bonheur. Vide.
L'écorche immaculée tisse les fissures
Grises envolées.
Psychotropie myope subjuguée,
Les poids surnuméraires des âmes.