Insomnie

Florence Quinodoz

Au crépuscule de ce jour qui aura tant duré

J’irai me coucher au fond du lit de mes soupirs

Cet endroit mystérieux où se caches mes plus beaux souvenirs

Ces instants de bonheur qui ont si peu duré

Peut-être bien qu’un jour je les retrouverais

Et que je les écouterais conter à nouveau mon avenir

Sachant très bien que ces histoires sombreront comme des navires

Qu’elles se noieront sans bruit dans l’ombre du passé

Passé qui est resté, tout comme mes regrets

Déchirant mes sourires

Et entaillant mes rires

Alors qu’assis là, je regardais la mer s’éloigner

Et jamais la pluie ne sera assez tombée

Jamais elle n’aura fini de tout détruire

Jamais le temps n’aura fini de nous trahir

Et jamais mon cœur n’aura pu t’oublier… 

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