Interlude biographique
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PAS TERMINé pAS CORRIGé
Il y a des jours où il fait beau, le ciel est bleu, il y a des jours où il fait pas beau, le ciel est gris, et il y a des jours qui bouleversent une existence à tout jamais. Ce jour là, ce fut le jour où je l'ai rencontré.
Les souvenirs qu'il me reste de cette rencontre apparaissent dans mon esprit comme un rêve lointain. J'avais je crois tout juste 20 ans. Je suis souvent frappé de constaté comment cet âge est symbolique pour les contemporains de mon espèce. Symbole de bonheur, de jouissance, de force, d'impétuosité, de toute puissance et d'allegresse aussi. Pour moi, il n'en était rien. C'était peut être (enfin je l'espère) le moment le plus funeste de mon existence. Chaque jour de cette époque comportait son lot de désolation. Si ma mémoire est bonne, je passais le plus clair de mon temps à essayer de m'extraire de cet univers mécanique. Concrètement, je me défoncais la gueule comme un âne dès que le soleil se couchait, et parfois, je pouvais pas attendre... Dès fois, le week end c'était même au reveil. Je m'allumais un gros pétard, un petit verre de grenadine avec un zeste de citron, pour pas sentir la pateuse. C'était histoire de me fracasser un peu plus le crâne pour zapper une nuit pourri. Dans le dictionnaire des cons, à mon nom, une simple définition comme "mélancolique depressif adonné aux plaisirs subversifs" m'aurait largement convenu.
Je vivais chez ma mère, et j'avais un coin à moi où je pouvais être tranquil. C'était une cave sombre, humide, et froide pour les autres, à mes yeux c'était une merveille. Objectivement, elle n'avait rien de spécialement belle, peut être une horreur pour M6 déco et Valérie Damidot. Mais, incontestablement ce lieu avait une âme qu'aucune décoratrice d'intérieur aurait pu transformer. Un espace qui avait évolué avec son temps et en interaction avec les autres. De mes propres yeux, lorsque j'atais enfant, je l'ai vu naitre comme une salle de jeux avec jeux de flechette, et baby-foot. Puis se transformer petit à petit en un baisodrome où décadence rimais avec adolescence. Un peu comme pour Yves Montand et ses feuilles mortes, sauf qu'ici c'était les culottes sales et capotes déchiquétés qui se ramassaient à la pelle. La dernière évolutions constaté fut celle atteinte là où commence ce récit, vers mes 20 ans. Là, il s'agissait d'un laboratoire scientifique de la défonce. J'essayait tant bien que mal de créer une alchimie entre différentes substances dopaminergiques. Je choisissait d'un côté de l'Alcool tel que bieres bavaria, rhum de basse qualité, l'inégalable vodka-Fanta. j'analysais leurs effets sur mon organisme, la durée de ceux-ci avec une rigueur quaziment scientifique. A cela, et afin de prolonger l'odyssée de mon imaginaire, j'agrémentais cette expérience de quelques petits pétard savamment dosés.
Comme touts les lycéens qui se respectent, je detestais les cours, et passais aux yeux des profs comme un adolescent déboussolé passionné d'école buissonnière.
A 20 ans, tel était mon état. Ce résultat fut peut être la conséquence d'une relation tumultueuse avec une fille des plus scandaleuse. Une babydoll, à la peau de porcelaine, aux yeux couleurs lagon, et au coeur déchiqueté. Une fille, dont l'existence fut tellement synonime de souffrance que je ne pus la considerer que comme une âme soeur, que comme la fille digne de mon amour.
A cette blonde suicidaire, je lui ai tout donné, elle me considerait comme son soleil, son "sole mio", et pourtant ( afinir)
J'aime beaucoup et j'ai hâte de lire la suite! Honnêtement, tu pourrais le laisser tel quel et noter simplement dans le titre qu'il ne s'agit que de la première partie. J'aime bien le suspense qu'apporte ta fin "et pourtant...".
· Il y a plus de 11 ans ·Au plaisir de lire bientôt la suite!
Alinoë