Intimement...

nomade

L’amour à l’infini, sans tabous, sans problèmes,
Aussi fort que la pluie tombant sur des je t’aime,
Puissant, dévastateur, torride, inaccessible,
Et sur nos corps les traces divinement visibles
D’un désir insensé frôlant l’inadmissible
Effaçant les toujours, espérant les non-dits
Jusqu’au noir de la vie, jusqu’au bout de la nuit.
Heureux et malheureux, ivres dans l’indécence
Riches parmi les gueux, pauvres dans l’opulence
Mêlés intimement, perdus, évanescents,
Fous ! Assoiffés de tout, affamés de tendresse,
Ne regardant que nous, ignorant la détresse…
Mais doux de nos baisers, lovés dans nos caresses
Enfants aux coeurs légers refusant qu’on délaisse
Cet espoir absolu ancré au fond des âges.
S’aimer, ne plus douter! S’aimer après l’orage…

Signaler ce texte