Ipséité...( 21 )
Jean Marc Frelier
Le geste...
Aussi surprenante
que l'incertitude
des jours surprenants
dont il reste hasardeux
d'estimer avec réalisme
la plénitude éventuelle
tu sais m'étonner
chaque instant
et je m'étonne encore
d'en être à ce point étonné
ne viens-tu pas
à nouveau
de me confondre
par ce geste
inouï de tes yeux
vraisemblables
si près de me parler
du voyage d'un amour
hors des mots secondaires
accompli tout d'un trait
depuis le plus profond
silence
vers le tremblement
superficiel de ta peau
infiniment parcourue
vibrante à l'extrême
de ses denses jusqu'ici
relégués dans leur
flou immobile
ne viens-tu pas
d'émettre l'intention
démesurée
de ce qui vit vraiment
du chant sans corps
qui ne peut jamais
formuler à voix haute
de je t'aime audible
mais souffle jusqu'à
l'asphyxie
via l'air immatériel
la lumière insensée
d'un tu es tout pour moi...
jean-marc frelier 26/01/2019 (ev)
“ dynamiques du vide “
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Dédidace : M. Friedrich Hölderlin