Iris

Marion Freppel

D’un coup l’atmosphère environnante change et devient sèche. Je me sens aspirée. Je tente en vain de m’accrocher. Le supplice dure plusieurs heures et malgré l’intensité de la pression, je résiste.

Brusquement la température chute, un rai de lumière aveuglante transperce les parois. Des mains s’engouffrent dans la brèche, m’agrippent, me retournent et me frappent.

Une violente douleur déchire ma poitrine, je hurle encore et encore. Rien d’autre ne peut sortir de moi à part ce hurlement.

Subitement tout s’arrête, on m’enveloppe, on me serre doucement. Cette peau, je connais cette odeur…

C’est ma maman.

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