J'avoue tout

Eric Varon

poème

Paresse du miroir où personne
Ne se regarde
Dans l'écume de l'écumoir
Dans les paroles du parloir
Dans la bave de l'abreuvoir...
Personne de se voit sur un nuage
Blanc
Si lent
A la fenêtre nait l'aube
Une fois de plus le repos est venu, calme
Sensation du rêve dans un immense palace
Très luxueux, ouaté pourtant j'étais dans des collines
Vertes et accidentées et le chemin était difficile
Encore long mais sans piège je voyais les lumières
J'avoue avoir été en exil d'une vie nocturne
Maintenant pour rêver je n'ai plus de nuit assez longues

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