Je brillerai toujours

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 Poésies automatique du 20/10/17

 

Les papillons m'ont entourée, depuis sucent mon sang salé,
Où suis-je tombée, dis-moi, dans quelle ère ou quelle contrée ? 
   
Je sens leurs petites dents de lait, là tout contre ma peau,
Leurs couleurs m'éblouissent, et la morsure de trop…
… Je perds et le Nord et le Sud, là bas au creux du ciel,
Où je suis montée trop tôt,
Quand j'ai cassé mes ailes.
 
Et j'ai suivi la Voie Lactée, pour me perdre ou me retrouver,
Ici ou là pendent des étoiles, leurs branches démantelées,
Toutes se dégrafent du ciel pâle, bientôt je vais aussi tomber,
Nous dégringolerons sûrement… jusqu'à recouvrir le pavé.
 
Et oui, je suis montée là-haut,
Dans des cieux sans l'ombre d'un Dieu,


Je volète dans un autre univers,
De nébuleuses et de chimères,
Je me ballade, ou bien je erre,
La galaxie suit mon regard,
Tandis que je ferme mes yeux,
Et c'est doux comme un espoir,
Que de venir leur dire adieu.
 
Les couleurs sont chatoyantes à mesure que j'évolue,
Je revois le pirate de mon enfance perdue,
Et l'étoile rose de mes dix ans, cette époque sucrée,
Où j'en étais encore capable, où je savais aimer.
 
Je me suis perdue, un soir ou un matin,
A vrai dire je ne me rappelle de rien,
Si ce n'est que j'observais, couchée,
Le ciel aux lumières tamisées,


Sur l'herbe tendre, l'hémorragie,
Avait raison de mes soucis,
Sur l'herbe et contre la rosée,
Oui je rêvais de m'envoler.


Depuis les nuages me consolent, moi aux larmes de sang,
Dont les rêves dégoulinent le long de mes joues,
Je suis seule ici bas, j'embrasse tendrement,
Les âmes qui ici errent, les âmes des enfants fous.
 
Je pense que je vais bientôt partir,
M'en aller, non pas revenir,
Là où les étoiles ne sont pas encore nées,
Car je voudrais tant découvrir,
Le mystère sombre et les trous noirs,
Pardon d'avoir abandonné ce soir....


...Car j'ai ouvert mes veines,
Un doux crépuscule d'été,
Et j'ai attendu là, sur le sol tâché,
Je me suis sentie partir, et j'ai serré les dents,
Et c'est sans un regret que, vidée de mon sang,
J'ai décidé entre jamais et maintenant.


Depuis je brille dans la nuit,
Et cela sans un bruit,
Dans les constellations j'ai pu trouver :


Oui, j'ai trouvé mon Paradis,


Oui j'ai trouvé la Panacée.


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