Je m'appelle Lucas...
Caïn Bates
"Bonjour voisin, je m'appelle Roxanne, j'habite l'appartement adjacent au tien. Cela fait plusieurs fois que je t'entends hurler au milieu de la nuit, je me réveille chaque fois en sursaut. Pourrais tu faire plus attention à l'avenir?! Merci."
"C'est encore moi, Roxanne. Je te remercie des efforts que tu as dû faire ces derniers temps. Je me suis peut être montrée grossière en t'écrivant ce mot l'autre jour, pardonne moi. C'est juste que, tu sais, tu hurles vraiment fort. D'ailleurs pourquoi tu cries comme ça?!"
"Salut voisin, je sais que je suis indiscrète avec toi mais, tu m'obsèdes. En plus de ça, je n'entends presque plus rien chez toi depuis des jours, même quand je colle mon oreille contre les murs fins qui nous séparent. C'est pour moi que tu es si calme?! Si tu as besoin de parler, n'hésite pas à passer, n'importe quand."
"Je commence à m'inquiéter, je ne t'entends plus parler la nuit. Et puis, plus personne ne vient te rendre visite. Je sais que je n'ai jamais vraiment prêter attention à toi avant ces dernières semaines mais ne te renfermes pas sur toi même, tu sais que je suis là pour toi. Tu n'as même pas besoin de sortir, donne moi juste un signe que tu vas bien. Si tu veux que je vienne te voir, frappe juste quelques coups contre le mur et j'accourai. Fais attention à toi."
"J'ai voulu entrer chez toi tout à l'heure mais ta porte était verrouillée. Tu me fiche la trouille à ne plus donner signe de vie, je pense que je vais finir par... par appeler les secours. C'est dangereux de se renfermer comme ça et..."
"Bonjour Roxanne, je m'appelle Lucas, je vis au septième ciel. Nous nous sommes souvent croisés dans les couloirs, mais tu m'as toujours ignoré. Puisque, apparemment, maintenant je t'intéresse; sache que je vais bien. Je n'ai plus aucune raison de crier la nuit et tu n'as de plus raison de t'en faire. J'espérai te voir à mes funérailles mais tu es restée là, contre le mur, à attendre que je vienne à ta rencontre. Fais attention Roxanne, se renfermer sur soi est très dangereux. Merci tout de même pour ton soutien. Ton ami."