Je me souviens

Je me souviens

Je me souviens, un jour ma mère a souri et m’à donné la vie.

Elle m’a allaité, bercé et porté dans le dos, elle m’a mis au lit

Et un, et deux, et trois, puis quatre… et mille

Je me souviens de cet atlantique de tendresse

Répandant sur moi avec délicatesse

Toute une cascade de douceur et de caresses

Dont je m'abreuve avec ivresse.

On était un, deux, trois, quatre et mille

Je me souviens, t’es un abîme de patience

M'oyant toujours avec indulgence

Me protégeant de ma balbutiante insouciance

Et excusant sans cesse mes imprudences

On était un, deux, trois, quatre et mille

Je me souviens du havre de bonheur

D'ou tu annihiles avec une infime douceur

Mes innombrables peines de cœur

Que tu tiens éloignées de moi avec ardeur

On était un, deux, trois, quatre et mille

Je me souviens du plus pur des diamants

Tu es la maman le plus joli des astres filants

Brillant tout là-haut dans le vaste firmament

Existant depuis la nuit des temps

On était un, deux, trois, quatre et mille

Je prie pour être jardinier, que je puisse cultiver des fleurs

Soit des roses ou des Jasma en forme de cœur,

Dans toutes les prairies du monde

Pour toutes les mamans du monde…

Des milliers de fleurs, pour t’en offrir tous les jours afin de chaque jour soit une fête…