Je monte à la poutre de mes pommiers
Ta semence penche sur ma bouche mille raisins
Dans l'alcôve d'un palet qui presse sa langue
Aux anges des soucieux, à ceux qui nagent
En mer.
Laisse-moi lécher l'anse cuivrée de tes cloches
Qui sonnent. Je veux, la tête au-dedans d'elles,
Me battre contre mille stèles en bavant
Mes virgules.
Tu tiens ma clé, tu tiens mes reins entre
Tes nageoires encore percés par mille épines.
Vas-tu me jeter maintenant puisqu'il ne me reste
Qu'un pull ?
Bodin Quentin