Je t’en prie, emporte moi

Oh je t’en prie, emporte moi

Je ne peux qu’attendre de m’écrouler dans tes bras

Ne plus faire qu’un avec l’énergie de ce monde, avec toi

Oh je t’en supplie, enlève moi.

Oh toi qui es reine au-delà de la pensée

Je te confie ma conscience, je fais don de ma lucidité.

Je t’abandonne mes doutes, mes rêves, mes envies

Cette nuit encore, je t’offre mon corps, mon esprit.

Nous qui, si souvent, avons été amants

Je te demande, cette nuit encore, de ne pas faire exception

Car j’ai trop de fois, ce soir, prié ton nom,

Et j’aimerais enfin que cesses mes tourments.

Oh ma reine, je ne puis m’évader que lorsque dans tes bras, je repose

Que lorsque ta chair et mon cœur sont en symbiose

Et même si, l’apaisement de ton corps, ce soir, m'est refusé

Je ne cesserai du chuchoter ton nom, douce Morphée

(Même si Morphée est un dieu, je l'ai toujours imaginé comme une déese. Pour les besoins du texte et de ma propre conscience, je le représente ici comme une déesse )