JE VAIS TE TROUVER.

Seb Fontenay Meaza

Je ne pensais pas avoir à écrire de suite à ces maux qui étaient sortis il y a quelques mois … J’ai du me tromper.

Ce matin, en me réveillant j'ai pleuré. J'aurais aimé pleurer de rire, mais ce n'était pas le cas. Je n'ai même pas pleuré de tristesse. J'ai pleuré de haine. J'ai pleuré ceux que je ne connaissais pas et ceux qui m'étaient proche. J'ai pleuré ceux qui marchaient, ceux qui festoyaient et ceux s'aimaient. Mais je crois que j'en ai marre de pleurer. Je crois que je n'en ai plus la force.

Alors je voudrais juste te dire que je te trouverais. Et je t'assure que quand ce sera le cas je te tuerais. Mais pas d'une mort de lâche. Pas d'une mort rapide. Je prendrai un scalpel. je découvrirai ton corps de sa peau. Je t'enlèverai les ongles. Puis les phalanges. Quand tu penseras que rien de pire ne peut t'arriver, je te sectionnerai les couilles. Je les prendrai dans ma main gantée et je te les montrerai. Quoique je ne sois pas vraiment sûr qu'elles existent. Et enfin je te scalperai. Parce que j'ai toujours aimé les indiens. Et quand j'en aurai fini avec tes cheveux, je pense que j'attaquerai ton crâne pour regarder ton cerveau. Je ne sais pas si tu sais, mais c'est une des parties du corps qui n'a pas de terminaisons nerveuses. Tu n'auras pas mal. Mais je te raconterai ce que je suis en train de faire. Peut-être même que je filmerai tout ça. J'ai regardé beaucoup de films. Je saurai comment faire.

Je suis sur que tu te ris en lisant ces maux. Mais je t'assure que tu riras moins demain. Parce que la roue tourne. Et que tu as beau être grand et fort. Noir ou blanc. Jaune ou gris. Peut-être même rouge. Je n'en ai rien à cirer. Ce que je sais, c'est que je te reconnaitrais.

Tu m'as encore fait pleurer et je crois que j'en ai marre de pleurer. Je crois que je n'en ai plus la force.

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