Jean appelle

yaourtvert

Devant tes yeux, je me dévoile
Ouvre la bouche, tu mets les voiles,
Je me rappelle de ta peau.
Quand viennent le soir et les étoiles,
Je te retrouve sur la toile
Et me brise en mille morceaux.

J'ai oublié comment tu parles,
Je ne retrouve que mes larmes,
Et tes eaux quand tu as si chaud.
Promis juré, je baisse les armes,
Quand tu reviens de ta muraille,
Je te partagerai mes mots.

Oh, l'onde de tes lèvres triomphe en moi comme un diadème sur une reine, se déchaine et m'entraîne dans l'arène de tous tes maux.

Oh, l'onde de ta bouche résonne en moi et puis me pousse, touche mes eaux douces, souffle ma couche et puis fait mouche. Si je te touche...
Je me couche.

Loin de tes yeux, l'ombre d'un doute,
Dans mes rêves, à mon cœur tu goûtes,
Distance n'est pas de tout repos.
Ramène-moi ce beau mois d'Août,
Quand tu as recroisé ma route.
Cette rencontre sans défaut.

Ton accent coule dans mes veines,
Laisse-moi vomir combien je t'aime,
Veux-tu devenir mon héros ?
Je t'offrirai mon innocence,
Ne te ferai jamais offense,
Je veux sentir ton âme, ta peau.

Oh, l'onde de tes lèvres triomphe en moi comme un diadème sur une reine, se déchaine et m'entraîne dans l'arène de tous tes maux.

Oh, l'onde de ta bouche résonne en moi et puis me pousse, touche mes eaux douces, souffle ma couche et puis fait mouche. Si je te touche...
Je me couche.

Près de ton cœur je n'ai pas froid,
Même le ciel est en émoi,
Je viens chanter ma déchirure.
Quand tu te penches et de tes doigts
Jette sur le monde, et foudroie,
Toute la beauté perdure.

Même si tu restes un mystère,
Tu ne m'as jamais laissée de pierre,
Quand t'as parcouru mes courbures.
Que Dieu entende mes prières,
Qu'il te ramène à ma fièvre,
Tu soignerais toutes mes blessures.

Oh, l'onde de tes lèvres triomphe en moi comme un diadème sur une reine, se déchaine et m'entraîne dans l'arène de tous tes maux.

Oh, l'onde de ta bouche résonne en moi et puis me pousse, touche mes eaux douces, souffle ma couche et puis fait mouche. Si je te touche...
Je me couche.

Veux-tu venir te ressourcer ?
Te reposer sur tes lauriers ?
Ta victoire sur ma raison.
Je t'ai déjà bien pardonné,
Ce drapeau que tu as planté,
Au sommet de ma passion.

Vas et retourne mes ardeurs,
Le temps ne sera pas voleur,
De tout ce que nous rêvons.
Nous construirons notre bonheur
Au creux de mon tendre malheur,
A toi, à nous, à ma fiction.

Oh, l'onde de tes lèvres triomphe en moi comme un diadème sur une reine, se déchaine et m'entraîne dans l'arène de tous tes maux.

Oh, l'onde de ta bouche résonne en moi et puis me pousse, touche mes eaux douces, souffle ma couche et puis fait mouche. Si je te touche...
Je me couche.

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