Jeunes et jolies...

Jean Claude Blanc

gaffe aux prédateurs, ces mâles en rut...

                    Jeunes et jolies

Jeunes et jolies sur internet

Minettes en quête d'une amourette

Mais prenez garde aux pères quéquettes

Qu'en crèvent de faire votre conquête

 

Que cherchez-vous en vérité

Est-ce l'amour ou vous caser

Faites bien gaffes aux obsédés

Leur passe-temps c'est de niquer

 

Permettez-moi vous conseiller

68 ans et retraité

Davantage expérimenté

Tout ce qui brille n'est pas doré

Mettre en avant tous vos attraits

Qu'un paravent pour se connaitre

Car y'a des tigres affamés

Qui pour vous mordre sont passés maitres

 

Gamines à l'âge de l'ivresse

Des sentiments et des caresses

C'est mon signal de détresse

Les vicelards scrutent que vos fesses

 

Pour vous séduire, pas compliqué

Une limousine, mec bronzé

Lunettes noires, crâneur affable

Caricature d'un homme à femme

 

Ne veux pas vous sous-estimer

Le plus souvent, filles averties

Mais par vos charmes, ensorcelés

Que des effets, du pain béni

Pour les baiseurs convertis

 

Même si « l'habit fait pas le moine »

Les cloches sonnent sous leur soutane

Mettez à poil…que leurs pensées

Est-ce m'as-tu vu ou passionnés

 

C'est difficile de discerner  

Entre un flambeur, baratineur

Et petit coincé de sa maman

Entre les deux le vrai bonheur

Sinon promesses et faux serments

 

Ce que vous cherchez avec ardeur

C'est un homme tendre, bien de sa personne

Le premier venu qui en consomme

Fuyez le vite, c'est qu'un menteur

Rêvez pas du prince charmant

N'existe que dans les romans

Alors princesses belles à croquer

Le meilleur choix est là tout près

Lui fait que dans la simplicité

 

Filles, mes mies, Etres chers

Comme votre père, solidaire

Vous avertis, prenez patience

La tentation aiguise vos sens

Risquez de subir les conséquences

 

Faites confiance aux vieux singes

Qui savent faire la grimace

Mais qui en ont dans les méninges

Pour pas que vous vous voiliez la face

 

Entre l'Amour, la volupté

Les doux baisers, les coups tirés

Il n'y a pas contradiction

A condition parfaite union

 

La perfection, vaste défi

On l'a poursuit toute la vie

Même quand on croit l'avoir atteinte

Traitresse se défile, en mille feintes

 

Communiquer sans se déplacer

Tellement pratique, pour se confier

A la fenêtre sans se toucher

En cas d'erreur suffit de cliquer

Même robuste tempérament

Je vous l'affirme, moi-même fourni

Tombe pas du ciel l'harmonie

Ni au travers de l'écran

 

Les bavardages sur face book

Curiosité, tout le monde en goûte

Même les cinglés et les vieux boucs

Vous y fiez pas, car ça envoûte

On perd la tête, y'a pas de doute

Dire qu'on appelle ça le progrès

De se parler en abrégé

Jeunes et jolies que sur le net

Reflets d'humanité perdue

Se comprennent mieux que nous les bêtes

Pas compliqué, se reniflent le cul

Petites sirènes s'y élégantes

Bien pomponnées sur toutes les faces

Quelle illusion, soyez prudentes

Long le chemin, toucher la grâce   JC Blanc  août 2021 (philo : mieux vaut penser avant d'agir)

 

 

 

 

 

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