Jeunesse perdue

Jean Claude Blanc

réaction suite à ces nouveaux partisans au génocide qui s'engagent dans le djihad, plutôt à l'assassinat organisé, qui faire bien l'affaire des intégristes et des réacs

 

                                    Jeunesse perdue

Jeunes paumés, phase terminale

Fuient leur pays, destin fatal

Pas pour le fric, ni pour la gale

De se venger, ont la fringale

Enfants perdus, instinct brutal

Sont enrôlés pour faire le mal

 

Moyen Orient, champ de bataille

Région du globe, où se tiraillent

Bouillantes ethnies, méthodes tribales

Qui pour survivre se tirent des balles

Ainsi est sauve, leur morale

 

La religion, bouc émissaire

Nouvelle façon, se faire la guerre

Trouve toujours fous missionnaires

Issus d'au-delà des frontières

 

Comment absoudre ces tristes gosses

Qui ont la fièvre, chercher des crosses

A leur quartier, n'est pas assez

Car ils en veulent au monde entier

Premier prêcheur, va les charmer

 

On leur apprend, qu'il faut lutter

Se révolter et trucider

Tout ce qui passe à leur portée

C'est pas le jihad, mais son reflet

 

C'est notre système, qui est en cause

Dans les cités, vie pas bien rose

Avides de prendre leur dose de gloire

Pour pas tomber dans le désespoir

 

Faut pas leur faire un dessin

Jouer aux cowboys et aux indiens

Le virtuel, devient dessein

Kalachnikov, pétard en main

 

Raisonnement poussé plus loin

Qu'est-ce qu'on a fait pour ces gamins

Pas éduqués, et bons à rien

Rêvent dans découdre, seuls dans leur coin

  

Les maquignons des religions

Viennent recruter, ces pauvres garçons

Rien dans la tronche, mais obsession

Se faire leur sale révolution

 

L'ennemi, c'est qui, faut pas chercher

La crise, le manque d'humanité

Communauté européenne

Pour ses richesses, bien sûr on l'aime

D'en être exclu, attise la haine

Tous les cocus, les convaincus

Vont vite rejoindre les barbus

Se cachent même pas sous un voile

Mais sûrement, tissent leur toile

 

L'Etat de droits, peu inspiré

Traite les effets, mais pas la cause

S'étonnant que de jeunes français

En tueurs se métamorphosent

 

Crise des valeurs, d'appartenance

Sans idéaux, on perd les sens

Cette révolte des opprimés

Se change en horrible charnier

 

Seulement, faut mettre quelques bémols

C'est trop facile de prendre le rôle

De défenseur des libertés

Que l'on refuse d'adopter

 

Les Hommes, jamais ne changeront

Le mors aux dents, montent au front

Pour une parcelle de gloriole

C'est à chacun sa parabole

Grimper au ciel, partouze folle

 

Abjecte, ignoble, lamentable

Qu'un doux jeune homme, se change en bête

Tranche la tête, d'un pauvre diable

Pour nous montrer, qu'il règne en maitre

 

De là à croire, que c'est fini

Par l'Islam, envahi

N'y a qu'un pas, vite franchi

Pour les réacs, du pain béni

 

Intelligents, enfants de France

Ne tombez pas dans la violence

Toutes les luttes, sont pas égales

Y a pas de solution finale

Ne soyez pas le bras armé

De ces combats, perdus d'avance

Ne vous fiez pas à cette idée

Que la rancune, et la vengeance

Sert à punir, l'humanité

Qu'en a assez de ses souffrances          JC Blanc   novembre 2014 (plaidoirie pour la paix)

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