Journal aléatoire d'un alcoolique en sevrage
lafaille
Hier, en promenant Fout-Le-Camp, j'ai rencontré un ancien compagnon de comptoir, il sentait l'alcool, et je me mis à l'envier avec une telle force que j'aurais préféré sa disparation de la surface de la terre que d'avoir à le rencontrer une nouvelle fois. Trop dangereux. Fout-Le-Camp lui fit la fête, une fête éternelle, pour moi qui était en manque, sentir l'odeur de l'alcool sur sa veste me transporta loin. Que dieu j'avais besoin d'un verre, un grand verre de n'importe quoi pourvu que ce soit de l'alcool. A cet instant, j'aurais voulu qu'une météorite percute la surface de la terre. Mais rien, rien ne se passe comme je le souhaite, jamais. Je me sentis lamentable lorsqu'il me serra dans ses bras pour me dire au revoir, fragile et si lamentable, je ne parvins à le lâcher, si bien qu'il me rejeta violemment. Fout-Le-Camp aboya et chopa son mollet, je tirai le chien vers moi, et partis, confus et honteux, me courbant d'excuses. A peine retourné que l'envie de rire me prit, je ne pus m'arrêter, et Fout-Le-Camp se mit à sauter de joie. Quel con ce clébard. Avec moi, ça fait deux. Deux beaux cons à la surface de la terre, en sevrage de la vie.
si ce n'était pas aussi terrible, je dirais que votre façon réaliste de raconter est réjouissante ! et puis votre humour !!
· Il y a environ 7 ans ·anna-c