Journée d'averse
Noémie
Journée d’averse
Tombant d’un bloc abattu, la tendre beauté
Frappe le bitume, cloque et forme une flaque
Balbutiante encore, elle met de coté
Les passants, pressées, qui échappent à sa claque.
La masse se jette claudiquant sur le quai
Se collant les bras, étreinte des hommes chics
Encore ébahis, ils conservent leurs paquets.
Quand arrive, le bruit tonitruant d’un clic.
Projection intempestive dans les portes
Et le train qui n’attend plus, siffle le départ
Le combat maladif nous comble et nous transporte
Quand, dans le wagon, la foule débarque ou part.
Magnifique!
· Il y a plus de 13 ans ·yan--2