Je ne m'étais pas remis du numéro d'éffeuillage privé auquel j'avais assité, lors de notre sensationnelle première nuit ensemble. Je pensais qu'il n'aurait s'agit de qu'un coup d'un soir mais depuis, Juliette et moi ne nous quittions plus. A vrai dire, nous nous comportions déjà comme un vrai couple. Les choses allaient un peu vite à mon goût, mais j'appréciais chaque moment passé avec elle. Je la désirais comme un fou et je n'avais pas envie que cela se termine.
Nous nous retrouvions après le travail pour faire des sorties ensemble, avant de nous rendre chez elle ou chez moi pour faire l'amour passionnément, parfois toute la nuit. Deux semaines passées ensemble et cette fille m'épuisait déjà ! J'arrivais le matin au bureau vidé, mais ça en valait le coup !
Entretemps, je reçus l'invitation d'une amie proche, Laure, qui organisait une pendaison de crémaillère. Je lui informai que je fréquentais une jeune femme, aussi me proposa-t-elle de l'emmener avec moi. Juliette accueillit la nouvelle avec joie, excitée à l'idée de faire connaissance avec mon entourage. J'étais moi-même plutôt impatient de présenter ma petite blonde.
Arrivé sur le lieu de la soirée, mon amie nous ouvrit la porte et nous invita à entrer. Il y avait déjà beaucoup de monde. Nous étions parmi les derniers. Laure était une magnifique antillaise, avec qui j'avais eu des aventures – ce qui ne l'empêchait pas d'être ma meilleure amie. "Elle est mignonne. Tu sais les choisir" me glissa Laure à l'oreille. Mon amie discuta quelques instants avec nous, faisant connaissance avec Juliette, avant de s'éclipser pour accueillir les derniers retardataires. Nous allâmes nous mélanger au reste des invités.
La soirée se déroula. Nous discutions avec tout le monde et Juliette semblait à l'aise. Tellement à l'aise même qu'elle se mit bientôt à danser pieds nus au milieu du salon. Les invités la regardèrent d'abord amusés, puis captivés par la sensualité de son déhanché, hommes comme femmes. Danseuse, elle savait comment mettre ses formes généreuses en valeur. Bientôt, Laure se mit à danser avec elle. Juliette, qui ne tenait pas l'alcool et était visiblement déjà saoule, embrassa Laure goulument. Loin de la repousser, celle-ci parut s'en amuser et lui rendit son baiser. Dans le feu de l'action, un sein jaillit littéralement du décolleté de Juliette, qui ne sembla pas s'en apercevoir. Juliette murmura quelque chose d'inintelligible à l'oreille de Laure. Je commençai alors à éprouver une certaine gêne. Que lui disait-elle, au juste ?
Juliette continua de danser seule un moment, avant de s'asseoir sur une chaise, prise de vertiges. J'accourus aussitôt vers elle. "Ca va ?" lui demandai-je, tout en réajustant son décolleté. "Je ne me sens pas très bien, j'ai la tête qui tourne" me répondit-elle. Je demandai alors à Laure si je pouvais emmener Juliette dans sa chambre pour qu'elle s'allonge et rester un moment avec elle. Pleine de sollicitude, mon amie nous montra le chemin. Dans la pénombre de la chambre, Juliette s'assit au bord du lit et entreprit de déboutonner mon pantalon. Moi qui la croyait ivre morte, quelle ne fut pas ma surprise ! "Je voulais qu'on se retrouve seul. J'ai envie de toi" me dit-elle, avant de prendre mon sexe dans sa bouche. Malgré ma crainte d'être surpris, je devins tout de suite raide et me laissai faire. Alors que le plaisir atteignait son paroxysme, Juliette stoppa la fellation. Puis elle me regarda d'un air lubrique. "T'as pas envie de me prendre, là tout de suite ?" me demanda-t-elle en se déshabillant. J'envisagea verrouiller la porte derrière nous mais je ne trouvai aucune clé. Et puis merde ! Après un instant d'hésitation, je me déshabillai à mon tour pour venir en elle. Je la pénétrai profondément et énergiquement, pendant plusieurs minutes. "Ejacule en moi !" me dit-elle. N'importe qui aurait pu entrer et nous surprendre, mais à cet instant, c'était le dernier de mes soucis. J'éjaculai en elle en poussant un râle de plaisir et m'écroulai sur le côté. "Tu m'as bien eu" lui dis-je.
Nous étions sur le point de nous rhabiller, quand Laure fit brusquement irruption dans la chambre. Juliette et moi poussâmes un cri de surprise à l'unisson. Laure mit alors un doigt devant sa bouche, comme pour nous signifier "chut". Puis, sortant la clé de la chambre du tiroir d'une armoire, Laure verrouilla derrière elle. "Je vois que je tombe à pic" dit-elle en échangeant avec Juliette un sourire complice. Laure était donc au courant du petit manège de Juliette. La belle créole se déshabilla, offrant à notre vue son superbe corps athlétique.
Les deux jeunes femmes commencèrent par s'embrasser avec passion, avant de m'allonger sur le lit. Je sentis rapidement deux langues parcourir mon sexe. Je me laissai porter par un torrent de plaisir, ne sachant plus très bien, par moment, qui faisait l'amour avec qui. Mais qu'importe ? Le principal était le plaisir que nous ressentions tous ensemble, que nous nous donnions l'un l'autre. Ma main caressait tantôt la peau de l'une, tantôt de l'autre. Mon sexe allait et venait dans l'une, puis dans l'autre. Je dus jouir plusieurs fois avec chacune, je n'ai pas compté. Je ne sais pas non plus combien de temps durèrent nos ébats mais pendant une heure, peut-être deux, j'étais au paradis.
Bref, ma première expérience de triolisme avec Juliette fut une véritable réussite, un moment mémorable que je n'oublierais pas de sitôt.