Kafkaïen

nikki

Je suis un cas, je ne pense qu’à ça. A mon corps caressé, à mon cœur qui paresse près de ta tendresse. Je rêve d’un casse pour qu’on se casse. J’ose à peine espérer que ça se passe avant qu’on ne trépasse.

C’est vrai je suis un cas, un cas qui ne pense qu’à ça.

Avec un passé cassé caché derrière deux k, qui se prend pour Nikita mais n’en n’a pas la carrure. Qui se croit bien trop sûre, qui se montre bien trop dure. Un cas désespéré qui n’a même pas envie d’être récupéré. Une catastrophe qui fait des strophes et se prend pour une poète, mais qui est un peu trop ras les pâquerettes pour l’être.

J’aime à penser que je suis un cas ça me soulage de n’être pas incapable face à l’implacable réalité qui me rattrape.

Je me casse c’est la cata.

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