Khal

“Ce qui devrait être n'est qu'une idée, une fiction, qui ne correspond pas à Ce que je suis” - Krishnamurti.

L'Héritage est sapé, les dés sont lancés
L'Image se meurt, belle et étrange en son coeur

Tu es, n'en déplaise ta sensibilité
Le Fruit d'un arbre sélectionné, conditionné à offrir les plus modestes cadeaux que t'on transmis l'Esprit

A Ta juste valeur, Tu jouis d'un cadre
Tantôt bénéfique, tantôt malsain
Joues avec le sable dont Tu disposes mais ne l'égare pas
L'Indépendance est de mise, le Libre-Arbitre n'est que conscient

Ris, pleure, profites. Choisis, prends, assumes
Continu est le fil ; sur celui-ci, files
As, Tu es gagnant ; Pique, Tu es perdant
Carreau, Tu courbes l'échines ; Trèfle, Tu te libères de l'épine

Alors tel un éclair, l'idée te foudroie
Prise de conscience, prise de liberté
Main-mise, Tu t'aventures et Tu mises
Le pari est risqué, subtil
Le but est idéal, parfait.

Tu es circonscrit à l'inconscient
Tes rêves sont flous, dictés par un instinct insatisfait presque insatiable

Le verre se vide mais Tu n'y as pas bu
Le verre se vide mais il n'y a aucune irrégularité
Frustration et mélancolie te remplissent et noircissent ce quotidien
L'habitude n'est que nuances de blanc, les couleurs illusions d'une peinture surréaliste

Irrationnelle

Pieuse est l'Âme, pour qui veut bien la faire vivre
Douloureuse est l'Existence, pour qui ne voit pas au loin
Tu te caches derrière une certaine hypocrisie, une certaine ironie
Défenses d'une cour en ruine qui ne demande que réforme

Le changement est perpétuel.
Prise de conscience, prise de liberté

Charisme, personnage
Tu l'es dans ta juste mesure
L'échelle est relative, le recul nécessaire à chaque instant

En sépia sont marqués tes exploits
En noir et blanc, tes peines et des regrets
Le Livre n'est et ne sera jamais fini
Il ne compte qu'à ajouter sa trace, la tienne

Je. Être. Avoir. Paraître.

Je.

Moi.