La belle et la bête

Jerome Sylla

poème extrait de mon livre "les contes d’Eurydice" ou amour, passion et espoir se mêlent avec plaisir.

Dans la nuit calme et paisible de ce monde tourmenté,
Je revois sans fin, ce film en noir et blanc,
L'histoire d'une nuit, le rêve d'une vie,
Cet aventure d'un jour, cette rencontre d'humour,
Cette danse endiablé, ce touché  partagé,

Dans ce genre de comptine, il y a toujours une vitrine,
Une belle aux yeux aguicheurs, une bête au cœur envoûteur,
Un but à égaler mais un reflet comme cliché,
Le regard des jurés, des images comme préjugés,
Un amour comme passion, l'espoir comme affection.

La bête n'avait que la beauté de sa plume,
La chaleur de son cœur, la douceur de ses mains,
La belle, les hommes à ses pieds, l'argent à sa portée.
Un dessin, une silhouette, un coup de crayon sans pareil.
Malgré cela, une tristesse intérieure, un mal ingénieur.

Ils se voyaient chaque jour sans se soucier,
Ils se croisaient à chaque instant sans partager,
Mais un jour dépourvu  de toute déconvenue,
Ils s'entrechoquèrent, comme magnétisés l'un par l'autre,
Et la magie opéra, leurs regards se fixèrent.

Ils ne cherchaient plus, ne divaguaient plus,
Avec une fougue sans doute ni peur,
Il lui pris la main, la fixa dans les yeux, et lui dit,
De ne pas être farouche lorsque les mots lui venaient à la bouche,
Surprise par cet élan de galanterie , elle le laissa conter ses pensées.

De sa plus belle plume, il lui dévoila son amour pour ses traits,
Remplit son cœur de mots d'amour et d'eau fraîche.
Comblée, la belle lui offrit une danse comme jamais il eut connu.
Malheureusement dès la fin de la nuit, elle disparut dans les premières lueurs du soleil, laissant seulement son doux parfum et se souvenir gravé pour toujours.

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