La boite

Pourquoi t'avoir mis dans ma boite?!
Dans ton coin, ton visage s'efface,
Tu ressembles en tout points à ma créatrice.
Tu as fais naître en moi le pire de tous les vices.
Je te rêve de chlore et te voilà.
Du bout de mes chaînes,
Je t'effleure, je te brise.
Tu reste la cause de ma perdition.
Tu as conduis les couleurs jusqu'à l'extinction.
L'image s'éternise au fil du temps,
Même si, ici, il a toujours paru plus lent.
L'image s'est ternie au fil du temps.
Même si, ici.

Qu'on me crève, qu'on me crève les yeux.
Mon calvaire restera silencieux,
La mort t'a enfermée avec moi.

Les gestes s'accélèrent.
Les murs se resserrent.
Nos corps se percutent.
Nos muscles se convulsent.
Nos yeux se révulsent.
Les sons se saturent.
Tes membres se déchirent sous mes dents,
Silence, je disparais. 
Et encore, tu t'effaces dans mes bras.

Que la fureur nous dévore
Nous nous aimerons plus tard.
Mon corps se plie,
Sous le poids des sentiment...
Ma peau se fissure,
Ces murs m'ont vu pourrir.

Qu'on me crève, qu'on me crève les yeux. 
Le calvaire sera silencieux,
La mort t'a enfermée avec moi.

Baisse les yeux.
Quand je lève la main.
Dans ma boite je suis le roi,
Alors danse pour moi.  
La mort t'a enfermée avec moi.
Derrière la porte, la nature s'affole.
Silence, je veux l'entendre.
Silence, je veux la voir.
Juste une fois.
Je veux sortir.