La bonne échappée : mode aléatoire V

Bien le bonsoir! Vous l'attendez? Voici la suite des passages cultes de mon roman. Bonne lecture et merci d'avances pour vos commentaires!

"- J'ai remarqué que les cyclistes sont vraiment très courageux. Ils n'abandonnent que si ils n'ont vraiment pas le choix.

- C'est clair qu'ils ne font pas semblant comme dans certains sports... Ils passent des heures sur leur vélo, n'ont pas de mi-temps, pas de pause déjeuner...

- Et ils sont très abordables, la plus part restent simples.

- Oui, je crois bien que Marion s'est mise à aimer le vélo pour toutes ces valeurs. On ne parle que de dopage lorsque l'on entend parler de cyclisme. Même pour moi avant les cyclistes n'étaient que des gars tarés et dopés. Les médias font vraiment des sales clichés.

- Tout est bon pour manipuler l'opinion des gens dans tous les domaines..."

"- Tu ne devrais pas faire ça, lui dis-je alors qu'il commence à m'embrasser dans la nuque.

- Et pourquoi? Tu n'apprécies pas?

Il continu de plus belle, mêlant des caresses à ses baisser.

- Si justement! Je ne vais plus arriver à m'arrêter si je commence à t'imiter... Et je ne veux pas que tu aies encore plus mal!

Il plonge ses yeux dans les miens et prend mes mains dans les siennes.

- Nadia, si tu crois que ces petits bobos vont m'empêcher de venir en toi, tu te trompes...

En effet, je me suis trompée... Même si je le soupçonne de gémir plus par douleur que par plaisir."

"- Et pourquoi ça serait trop beau pour être vrai ou pour durer Nadia?! Il n'y a pas de raison. Vous savez, la peur entraîne la chose. Transformez vos craintes en pensées et en actions positives. Restez vous-même et profitez du moment présent.

- Vos conseils sont toujours aussi précieux Didier. Mais le plus dur, c'est de les appliquer...

- Une chose importante dans n'importe quelle relation : c'est la communication. Si vous vous posez des questions, alors trouvez les réponses dans la finesse et le respect. Il y a tellement de mauvaises réactions engendrées par de mauvaises interprétations. N'en arrivez pas là Nadia. Laissez aux autres et à vous-même la possibilité de s'exprimer."

"Je retrouve avec grand plaisir ces montagnes somptueuses. Malgré que ce soit au même endroit, les paysages sont totalement différents, la neige n'étant présente que là où elle ne fond jamais. Ailleurs, elle a laissé place à des champs entiers de fleurs sauvages et à des trous de marmottes.

En arrivant au sommet des Gondrans, je suis toujours aussi fascinée par cette vue magnifique que la nature nous offre. Nous improvisons une séance photo avant de prendre un pique-nique prés de vielles cabanes qui devaient jadis servir à abriter les bergers.

J'observe longuement la frontière italienne en replongeant vers la station. De là haut, la vue sur les chalets et les prairies est grandiose."

"C'est le premier mercredi du mois d'août. La canicule bat son plein, les cigales sont plus courageuses que nous pour chanter ainsi.

Tout tourne au ralenti à l'agence. Les gens sont certainement en vacances, au bord d'un lac ou dans leur piscine. Le téléphone a dû sonner deux fois depuis le début de la journée.

Mais vers seize heures, la sonnette de la porte d'entrée retentit. C'est si calme que je l'entends de mon bureau... Et que je reconnais directement la voix de la personne qui vient d'arriver.

La panique m'envahit d'un coup. Il n'avait plus donné de signe de vie depuis ce fameux quatorze juillet. J'avais réussi à mettre tout ça de côté.

Mon interphone sonne. Mariella me confirme ce que je redoutais..."

"- Je reviens tout juste de vacances moi aussi. Je suis allé visiter le...

Mais je ne saurai pas ce qu'il est allé visité. Son regard s'est dirigé sur mon bureau. Je regarde dans la même direction. Sur l'un de mes dossiers posé devant lui, on peux lire en gros :

"Affaire suivie par Nadia Piecceli".

Merde...

Il me regarde. Je le regarde. Je me sens mal. Je crois que lui aussi car il s'assoit en titubant légèrement. Il fixe mes yeux. Je finis par baisser la tête."

Intrigués? Alors rendez vous au prochain épisode! 

A bientôt et merci pour vos lectures.