La carne

Joshua D.

Vous, l'ange de mes démons, n'as tu donc cesse de me
Toutes les nuits et tous les jours, terrasser l'être,
Ingénue, t'insinuer dans mon coeur, perdu
Sans d'armes incendiaires, sans trace laisser paraître ?

Si je dis toujours "Oui", c'est parce que, ma chère,
Ma dame, il n'y a pas tant d'or, en coeur commun,
Outre les simples femmes et les coeurs ordinaires,
Que par la vie j'ai pu en trouver dans le tiens.

Certains de vos écrits m'échappent et me blessent,
Moi qui naïf, crédule ou simple candide,
Aveugle, amoureux, preux, rêvant d'amour avide,
Ayant vu en vous une femme si belle, flagrant sot-l'y-laisse.

Dans ce texte, Rachel, je vous implore, mon amour,
De ne pas me considérer comme de la viande,
Très loin de moi l'attitude d'un vile vautour,
Pour ma vie, j'aime votre amour et en redemande.

Signaler ce texte