La chevalière
Lev Hamels
Elle avait ses règles ce soir là. ça ne les arrêtait pas, après tout ce ne serait pas la première fois. Cependant, pour éviter les tâches et parce qu'il était fatigué, ce fut elle qui se mit au dessus de lui. ça lui allait bien : Elle se sentait plutôt fougueuse ce soir là. Chevauchant à la fois son amant et son désir, c'est au rythme de sa marche que son clitoris caressait son membre, tandis qu'elle dévorait sa gorge de baisers. Son pull entravant ses envies, elle s'en affranchit d'un mouvement victorieux. Amenant ses doigts sur les boutons de sa chemise, elle sussurre à son partenaire son envie de sentir ses mains l'en débarasser. Il s'executa fébrilement, en laissant ses doigts faire un tendre détour sur ses seins gonflés, lui volant un soupir d'aise. Elle glissa ses mains sous son T-shirt fin, et le lui enleva avec un désir proche de la rage. Leurs peaux chaudes s'appellent l'une l'autre, et leurs langues entament déjà de faire l'amour. D'une main possessive, elle caressait ses flancs avec fougue, tandis que les mouvements de son bassin commençaient à la faire gémir. Lui accompagne son mouvement en posant ses mains sur ses fesses. Elle s'attaqua alors, d'une main, à la ceinture de son amant, qu'elle déboucle rapidement, suivie du bouton et de la fermeture éclair de son jean. C'est à deux qu'ils vinrent à bout de cet obstacle, rapidement suivi de ses chaussettes et de son caleçon. Embrassant ses côtes et son ventre, elle fit descendre sa bouche usqu'à l'entrejambe de son aimé. Ce fut alors avec ardeur et précision qu'elle prit son gland entre ses lèvres, et le stimula avec sa langue, tout en retirant son propre jean, avec quelques difficultés. Au son de la respiration forte de son amant fait écho son désir, tous deux grandissant au fil de leurs ébats. Retirant finalement sa culotte, elle murmura à son partenaire : "je te veux en moi". Il lui répondit sensuellement de monter sur lui. Après une lutte contre sa cup, elle parvint à la retirer et revint, nue et sensiblement ensanglantée. Cueillant un début de récompense sur sa bouche, elle enserra son bassin entre ses cuisses. Après s'en être tant languie, enfin l'épée de son partenaire perça son entrejambe et libéra la pression qui s'était accumulée contre les parois de son vagin, et c'est en chevalière qu'elle galopa, non vers le St Graal mais en direction de l'orgasme qui ferait frémir chaque cellule de son corps. Au fil de la montée de son plaisir, elle plaqua de deux mains fermes les poignets de son compagnon au matelas grinçant. Sa quête ne fut pas vaine, et le cri qu'elle dut contenir était mêlé d'extase et de victoire. Couchée, essoufflée aux côtés de son amant, il ne restait de ce prodige que son sang sur les hanches ardemment chevauchées, et autour de son vagin, semblable à la plus jouissive des blessures.