La Citadelle
tetedelitote
« Il pleut sur la ville comme il pleut dans mon cœur »
Comme Verlaine et Rimbaud, les amants interdits, pour vivre heureux vivons cachés.
Au crépuscule, à pas feutrés, elle esquisse un mouvement indicible
Seule dans l'immensité de la nuit, elle rêve à d'autres lendemains.
Ensorcelée par un maître de l'illusion, elle se laisse bercer par ses souvenirs
Le ciel larmoyant lui rappelle sa douleur, elle ne compte plus son temps perdu
Attente indéfinie, elle songe aux plaisirs fugaces qu'elle a effleurés.
Cauchemar perpétuel, le fracas du vent la tient éveillée
A demi nue, sa peau satinée frôle celle de son amant
Ses yeux félins lisent l'infamie sur les mains de son bien aimé
Rêve-t-il à son prochain péché ? Vers la fenêtre elle se lève,
Contemple la splendeur de la citadelle endormie.
Son cœur meurtri la rappelle à l'ordre, elle ne doit pas fléchir.
La libération est à la portée de ses mains, et pourtant...
Dans sa triste chimère, elle se languit de son indépendance,
Elle qui n'a jamais cessé de croire au Prince Charmant.
-Cyrielle F. 25 mars 2010-
J'espère que tu gardes une trace écrite de tes textes, comme avant dans ton petit cahier :)
· Il y a plus de 14 ans ·Eléonore Gros
Ou la difficulté de se libérer!
· Il y a plus de 14 ans ·amouami