la cité des papes

quelques pas et j'y suis, là-haut, si près. si silencieux que j'entends le vent, je le vois éteindre mon allumette, bouger mes cheveux encore légèrement mouillés. j'entends des gens autour de moi mais leur présence ne me dérange pas, ils viennent puis s'en vont, me laissant des bribes de phrases. ils changent sans cesse, de nouveaux visages, de nouvelles vies qui viennent regarder la vue, apaisante, surplombant la ville voisine et montrant l'enclos dans lequel on accepte volontiers d'entrer et sa place, un peu plus intime avec le vent que l'est le reste de la ville. s'y rendre c'est respirer à côté de tant d'histoire et de grandeur, c'est prendre un bol d'air majestueux sur de nombreuses petites marches qu'on ne cesse de trouver.