La Complainte du Marchand de Sable

lazyjack

Chanson tirée de l'Opéra-Clochard

Pas besoin de somnifère

Pour faire la bise à Morphée

Toutes ces poudres d'apothicaire

Vous interdisent de rêver


Alors même si l'on n'voit plus d'carrosses

Les clochards ne croient plus guère aux fées

On voudrait exaucer tous ces rêves oubliés

De gosses…


Les tracas, toutes les misères

Les habillent d'un gris usé

Les couleurs et les lumières

Finissent toutes par s'éclipser


Les lutins ne courent plus sous la lune

Les trésors des pirates sont perdus

Les rêves ont disparu

Surtout quand on n'a plus

Une thune…


Quand on tourne à l'ordinaire

On n'pense plus qu' s'embourgeoiser

Y'a vraiment qu'les milliardaires

Qui n'ont plus rien à rêver


Le clochard, lui, le froid le réveille

Les gargouilles chantent dans son ventre creux

Qu'on s'inquiète pas pour ceux qui méritent qu'enfin je

Les veille,

Je veille sur eux…

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