Complainte du Porteur de Citrouille

lazyjack

Chanson tirée de l'Opéra-Clochard

Quand on dit comme ça bêtement

Qu'les souv'nirs se ramassent à la pelle,

C'est vous dire le soin qu'on prend

A r'ssasser tout ce fichu fatras qu'on déterre,


A chercher par tous les temps

L'impossible authentique étincelle

Tu deviens peu regardant

Sur les peines que tu laisses derrière toi, Ildevert


Tu es roi sans couronne, les airs que tu te donnes

Ne changent rien à l'affaire…


A vouloir jouer au géant,

Le plus haut mais tout en bas de l'échelle

Tu deviens condescendant

Quand tu crois que tu n'as pas le droit de te taire


Ta parlotte c'est du nanan

En jouant d'ta confiture de prunelles

T'es le roi du boniment

Tes discours c'est du vent dans ta tête montgolfière


Tu cisèles des mots pour te faire un manteau

De visions pour l'hiver…


Tu crains les emmerdements

Quand ton cœur fait des sauts de pucelle

T'es qu'un vilain garnement

Le dernier des derniers frissonneurs d'éphémères


Si seulement t'avais le cran

De t'avouer pour que tu te réveilles

Que tes rêves d'adolescent

Ne sont que des promesses qui retombent en poussière


Tu n'es qu'un prétentieux au cœur trop silencieux

De vieux célibataire.

A trop faire la cour tu en oublies l'amour

Le plus élémentaire.

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